Customize this title in frenchLe chiffre de l’inflation en Turquie s’envole pour atteindre son plus haut niveau depuis novembre 2022

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Le chiffre de l’inflation turque en mars s’est révélé inférieur aux estimations des analystes, mais reste supérieur à celui de février, en raison de la hausse des prix des transports et de l’immobilier.

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La Turquie est toujours aux prises avec une inflation plus forte que prévu, avec un taux d’inflation annuel de mars 2024 de 68,5 %, selon l’Institut turc de la statistique.

Il s’agit du chiffre le plus élevé depuis novembre 2022, bien que légèrement inférieur aux attentes des analystes de 69,10 %. Toutefois, ce chiffre reste supérieur aux 67,07 % de février.

L’augmentation du chiffre de l’inflation en mars était principalement due à l’inflation des transports qui a augmenté à 79,92% contre 77,98% le mois précédent, ainsi qu’à la hausse des prix des services publics et de l’immobilier de 51,17% contre 49,07% en février.

De même, les prix des équipements ménagers, de l’ameublement et de l’entretien courant ont également augmenté de 63,72% en mars, contre 62,92%, tandis que les prix des chaussures et des vêtements ont également augmenté de 50,10% contre 43,44%. L’inflation des cafés, des auberges et des restaurants a également légèrement augmenté, passant de 94,78 % à 94,97 %.

L’inflation alimentaire a toutefois diminué en mars, à 70,41%, contre 71,12% le mois précédent.

L’inflation sous-jacente est passée de 72,89% à 75,21%, tandis que l’inflation mensuelle est tombée à 3,16% contre 4,53% en février, principalement en raison de l’impact décroissant des ajustements salariaux et des augmentations de prix antérieures.

Le taux d’intérêt actuel de la Turquie s’élève à 45 %.

La hausse du coût de la vie coûte cher aux élections locales d’Erdogan

Les élections locales nationales turques ont eu lieu le dimanche 31 mars et ont vu le parti de l’actuel président Recep Tayyip Erdogan, le Parti de la justice et du développement, mieux connu sous le nom de parti AKP, subir sa pire défaite électorale.

Le parti d’opposition laïc, CHP, ou Parti républicain du peuple, dirigé par Ekrem Imamoglu, maire d’Istanbul, a remporté une victoire écrasante historique dans les villes clés d’Ankara et d’Istanbul. Cela a réitéré le parti d’opposition turc comme une force avec laquelle il faut compter, Imamoglu étant actuellement considéré comme le principal rival d’Erdogan.

La défaite d’Erdogan, malgré une campagne acharnée, est principalement due à l’inflation vertigineuse des derniers mois, ainsi qu’au mécontentement des électeurs islamistes.

Imamoglu, en revanche, gagne régulièrement du soutien en dehors du cercle de son parti. Il a également été hautement félicité pour avoir réussi à attirer des électeurs issus de tous les horizons économiques et sociaux.

Erdogan a fait l’objet de vives critiques concernant la crise actuelle du coût de la vie et du logement en Turquie, provoquée par sa position non conventionnelle en matière de politique monétaire. Auparavant, il avait insisté sur la réduction des taux d’intérêt, au lieu de les augmenter, afin de maîtriser l’inflation, contrairement à ce que faisaient le reste des grandes banques centrales du monde. Cela a entraîné une augmentation encore plus rapide du coût de la vie, à mesure que la livre turque plongeait.

À l’époque, la banque centrale du pays donnait également la priorité à la croissance et à la compétitivité des exportations plutôt qu’à la nécessité de ralentir l’inflation.

Cependant, lorsque cette approche de la lutte contre l’inflation a échoué, la banque centrale turque a rapidement inversé sa position, sous la direction du gouverneur de l’époque, Hafize Gaye Erkan.

Le parti AKP exerce toujours une influence significative dans le sud-est et le centre de la Turquie, en particulier dans des villes comme Gaziantep et Kahramanmaras, qui ont été durement touchées par le tremblement de terre de février 2023. Cependant, Adiyaman échappe désormais à son contrôle.

Le CHP contrôle plusieurs zones du sud, de l’ouest et du nord du pays.

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