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Charles III traverse enfin la Manche depuis la Grande-Bretagne vers la France cette semaine, six mois après que des émeutes et des grèves ont forcé le report de dernière minute de sa première visite d’État en tant que roi.
Le voyage de trois jours reprogrammé du chef de l’État britannique de 74 ans à Paris et à Bordeaux avec son épouse la reine Camilla, 76 ans, commence mercredi 20 septembre, avec un itinéraire largement inchangé par rapport à mars.
Il comprend des cérémonies avec le président Emmanuel Macron, dont les réformes impopulaires des retraites ont déclenché les troubles civils du début de cette année, ainsi que des réunions plus informelles avec le public.
Le couple royal, Macron et son épouse Brigitte seront officiellement accueillis à l’Arc de Triomphe et déposeront des couronnes du souvenir avant une procession sur la vaste avenue des Champs-Élysées.
Le dirigeant français et Première Dame accueilleront Charles et Camilla lors d’un banquet d’État à Versailles, le palais à l’ouest de Paris synonyme de la royauté française – et de la sanglante révolution républicaine de 1789.
Parmi les autres faits saillants, citons un discours historique – probablement en français – prononcé par Charles devant les législateurs du Sénat.
De nombreux engagements tournent autour de sujets défendus par les deux couples, de l’environnement et de la durabilité à la promotion de l’alphabétisation et de l’entrepreneuriat des jeunes.
Des rencontres ont lieu avec les communautés locales et les stars du sport à Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris, où se trouve le stade national et lieu des Jeux Olympiques de l’année prochaine.
À Bordeaux, la ville du sud-ouest autrefois dirigée par Henri II, l’ancêtre de Charles au XIIe siècle et qui abrite toujours environ 39 000 expatriés britanniques, il visitera un vignoble biologique et rencontrera les pompiers qui luttent contre les incendies de forêt provoqués par le climat.
Contexte politique
Des deux côtés de la Manche, la visite est présentée comme une célébration des liens séculaires entre les deux voisins, alors que les politiciens reconstruisent les ponts après les médisances et les querelles sur le Brexit.
L’entente n’a pas été aussi cordiale depuis que le Royaume-Uni a quitté l’Union européenne, l’ancien Premier ministre Boris Johnson harcelant fréquemment la France sur tout, des quotas de pêche aux règles commerciales pour les saucisses.
À un moment donné, le Royaume-Uni sous Johnson a même brièvement envoyé deux canonnières dans les îles anglo-normandes – les dépendances autonomes de la Couronne britannique au large des côtes françaises – dans une impasse sur les licences de pêche.
L’éphémère successeur de Johnson, Liz Truss, n’a pas fait grand-chose pour aider, déclarant à un moment donné que « le jury n’était pas d’accord » lorsqu’on lui a demandé si Macron – un allié du G7 et de l’OTAN – était un ami ou un ennemi.
Mais l’actuel président de Downing Street, Rishi Sunak, a noué de meilleures relations avec son homologue de l’Elysée, qui comme lui a une formation en finance et un penchant pour les costumes soignés et les réseaux sociaux astucieux.
En tant que chef d’une monarchie constitutionnelle, les rois et reines britanniques ont – pour la plupart – observé ces derniers temps une stricte neutralité politique.
Mais la politique n’est jamais loin lors des visites d’État, et le voyage de Charles ne fait pas exception, fournissant le suivi « soft power » des récentes ouvertures plus amicales de Sunak.
Personnage familier
Ed Owens, historien et auteur royal, a qualifié les visites d’État de « l’atout de la diplomatie… au-dessus des partis politiques du moment », comme les tensions persistantes entre Londres et Paris au sujet du passage des migrants du nord de la France vers le Royaume-Uni.
« Il y aura une certaine diplomatie informelle », a déclaré Owens, dont le nouveau livre « Après Elizabeth : la monarchie peut-elle se sauver ? » a été publié vendredi.
Mais il a déclaré à l’AFP que l’objectif plus large était de présenter Charles « comme le roi écologiste au-delà des côtes britanniques ».
Après une première année sur le trône marquée par la stabilité et la continuité, plutôt que par des réformes radicales, la visite résume une « approche habituelle de la diplomatie royale ».
En cela, le public français verra une monarchie britannique familière exposée, a-t-il déclaré.
« Il s’est présenté comme une figure un peu plus intime mais la monarchie reste bien la monarchie d’Elizabeth II », a-t-il ajouté.
Charles et Macron se sont déjà rencontrés, notamment lors du couronnement du roi – la cérémonie religieuse officielle marquant son accession – en mai et auraient une « relation chaleureuse ».
L’hommage du dirigeant français anglophile à la mère de Charles après sa mort en septembre de l’année dernière a été bien accueilli au Royaume-Uni et, lors de ses funérailles nationales, il a lancé une invitation ouverte au nouveau roi à se rendre en France.
Le report de mars a vu le roi et la reine se rendre en Allemagne, visitant Berlin et Hambourg.