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© Reuter. PHOTO DE DOSSIER : Un point de vue général lors d’un vote lors d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies sur le conflit entre Israël et le Hamas au siège de l’ONU à New York, États-Unis, le 16 octobre 2023. REUTERS/Andrew Kelly/File Photo
Par Michelle Nichols
NATIONS UNIES (Reuters) – Les Etats-Unis ont proposé samedi un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU affirmant qu’Israël a le droit de se défendre et exigeant que l’Iran cesse d’exporter des armes vers « des milices et des groupes terroristes qui menacent la paix et la sécurité dans la région ».
Le projet de texte, consulté par Reuters, appelle à la protection des civils – y compris ceux qui tentent de se mettre en sécurité – note que les États doivent se conformer au droit international lorsqu’ils répondent aux « attaques terroristes », et appelle à une « intervention continue, suffisante et sans entrave ». » livraison d’aide à la bande de Gaza.
Il n’était pas clair dans l’immédiat si et quand les États-Unis envisageaient de soumettre le projet de résolution au vote. Pour être adoptée, une résolution nécessite au moins neuf voix pour et aucun veto de la Russie, de la Chine, des États-Unis, de la France ou de la Grande-Bretagne.
Cette décision des États-Unis intervient après qu’ils ont opposé leur veto mercredi à un texte rédigé par le Brésil qui aurait appelé à des pauses humanitaires dans le conflit entre Israël et les militants palestiniens du Hamas, afin de permettre l’accès de l’aide à Gaza.
L’ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield a justifié le veto de mercredi en affirmant au Conseil que davantage de temps était nécessaire pour la diplomatie sur le terrain alors que le président Joe Biden et le secrétaire d’État Antony Blinken visitaient la région, se concentrant sur la négociation de l’accès de l’aide à Gaza et tentant de libérer les otages détenus par Hamas.
Le Hamas a libéré deux otages américains vendredi et le premier convoi d’aide humanitaire est arrivé samedi à Gaza en provenance d’Egypte.
Israël s’est engagé à éliminer le groupe islamiste Hamas qui dirige Gaza, après que ses hommes armés ont franchi la barrière entourant l’enclave le 7 octobre et se sont déchaînés dans les villes et les kibboutz israéliens, tuant 1 400 personnes.
Depuis, Israël a pilonné Gaza depuis les airs, imposé un siège et se prépare à une offensive terrestre. Les autorités palestiniennes affirment que plus de 4 000 personnes ont été tuées dans l’enclave. L’ONU affirme que plus d’un million de personnes se sont retrouvées sans abri.
Le projet de texte américain n’appelle à aucune pause ni trêve dans les combats. Il appelle tous les États à tenter d’empêcher « la violence à Gaza de déborder ou de s’étendre à d’autres zones de la région, notamment en exigeant la cessation immédiate de toutes les attaques par le Hezbollah et les autres groupes armés ».
Le Hezbollah, groupe libanais lourdement armé et soutenu par l’Iran, s’est affronté à plusieurs reprises avec Israël de l’autre côté de la frontière libanaise depuis le 7 octobre, dans le cadre des affrontements les plus meurtriers depuis qu’ils ont mené une guerre d’un mois en 2006.
AUTO DÉFENSE
Le projet de résolution américain exige que l’Iran cesse d’exporter des armes vers des groupes menaçant la paix et la sécurité dans la région, y compris le Hamas. La mission iranienne auprès de l’ONU à New York n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires.
L’Iran n’a pas caché son soutien au Hamas, finançant et armant le groupe ainsi qu’une autre organisation militante palestinienne, le Jihad islamique. La mission iranienne auprès de l’ONU a déclaré le 8 octobre que Téhéran n’était pas impliqué dans l’attaque du Hamas contre Israël la veille.
Thomas-Greenfield a déclaré mercredi que les États-Unis étaient déçus que le projet brésilien ne mentionne pas le droit d’Israël à l’autodéfense. Le texte américain déclare qu’Israël jouit d’un tel droit en vertu de l’article 51 de la Charte fondatrice des Nations Unies.
L’article 51 couvre le droit individuel ou collectif des États à se défendre contre une attaque armée et les États doivent immédiatement informer le Conseil de sécurité, composé de 15 membres, de toute mesure prise par les États en matière de légitime défense contre une attaque armée.
Dans une lettre envoyée le même jour que l’attaque du Hamas, Israël a déclaré au Conseil qu’il « agirait de toutes les manières nécessaires pour protéger ses citoyens et sa souveraineté contre les attaques terroristes en cours provenant de la bande de Gaza ». Mais il ne semble pas avoir formellement invoqué l’article 51, ont indiqué des diplomates.
Les pays arabes ont fait valoir qu’Israël ne peut pas justifier ses actions comme étant de la légitime défense.
« La bande de Gaza est un territoire occupé », a déclaré lundi au Conseil l’ambassadeur jordanien à l’ONU, Mahmoud Daifallah Hmoud, citant un avis de 2004 de la Cour internationale de Justice sur une barrière de séparation israélienne construite autour de la Cisjordanie.
« Nous rappelons l’avis consultatif de la CIJ (…) selon lequel Israël n’a pas le droit de se défendre dans le territoire palestinien occupé », a-t-il déclaré, s’exprimant au nom du groupe arabe.
Israël a déclaré en 2004 que la barrière visait à empêcher les kamikazes d’entrer dans ses villes. La CIJ a déclaré qu’Israël « déclare que la menace qu’il considère comme justifiant la construction du mur provient de l’intérieur et non de l’extérieur de ce territoire ».
« En conséquence, la Cour conclut que l’article 51 de la Charte n’a aucune pertinence dans cette affaire », a-t-elle statué. Israël a rejeté la décision de la CIJ.