Customize this title in frenchLes procureurs suisses déclarent enquêter sur la fusion UBS-Credit Suisse

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Genève (AFP) – Les procureurs fédéraux suisses ont déclaré dimanche qu’ils avaient ouvert une enquête sur le rachat par UBS de son rival bancaire assiégé Credit Suisse, à la suite de pressions des autorités fédérales et de fuites médiatiques.

Dans un courriel à l’AFP, les procureurs ont déclaré avoir émis des ordres d’enquête après avoir « fait le point sur la situation avec tous les services internes concernés » et contacté les autorités nationales et locales.

L’enquête visera à garantir que la place financière suisse reste « propre » et à identifier toute infraction pénale relevant de leur compétence, ont-ils déclaré.

Un « système de surveillance » a également été mis en place qui permettra aux procureurs d’intervenir si nécessaire.

Les procureurs ont ajouté vouloir « avoir une vue d’ensemble sur les nombreux aspects » des événements liés au quasi-effondrement du Credit Suisse, y compris ceux rapportés dans les médias, et « sécuriser et évaluer les informations disponibles ».

« Différentes instances internes et externes ont été mandatées ou contactées dans le but d’éclaircir et de recueillir des informations », ont-ils ajouté.

« Toute infraction pénale »

Le PIB de la Suisse dépend fortement du secteur financier qui emploie des dizaines de milliers de personnes dans le pays alpin.

Le week-end des 18 et 19 mars, le mariage des deux plus grandes banques suisses a été arrangé à la hâte par le gouvernement pour empêcher un effondrement financier mondial, suite aux craintes de contagion de l’effondrement de trois banques régionales américaines.

Les actions du Credit Suisse avaient chuté et la deuxième plus grande banque du pays risquait de faire faillite, suscitant des craintes de turbulences sur les marchés et le secteur financier dans le monde entier.

Pour UBS, qui a reconduit son ancien PDG Sergio Ermotti pour diriger cette fusion, la « priorité numéro un est de stabiliser la situation » © ARND WIEGMANN / AFP

Les assurances verbales et un prêt de 50 milliards de francs suisses (54,6 millions de dollars) par la banque centrale quelques jours avant la prise de contrôle n’ont pas suffi à apaiser les inquiétudes des investisseurs.

Le Credit Suisse avait été mêlé à une série de scandales avant que le cours de son action ne s’effondre, rattrapé par la faillite de la société financière britannique Greensill et l’implosion du fonds spéculatif américain Archegos.

Il a également été impliqué dans un scandale de corruption au Mozambique impliquant des prêts à des entreprises publiques, et a été condamné à une amende de 2 millions de dollars dans une affaire de blanchiment d’argent liée à un réseau de cocaïne bulgare.

Risques massifs

Les scandales, un plan de restructuration majeur qui n’a pas convaincu tous les observateurs et une lourde perte en 2022 ont risqué une faillite – et avec elle la réputation du secteur bancaire suisse.

UBS, la plus grande banque du pays, a accepté d’absorber son rival en difficulté pour 3,25 milliards de dollars dans le cadre d’un accord d’urgence supervisé par le gouvernement, la banque centrale suisse et le régulateur financier.

UBS et Credit Suisse font tous deux partie d’un groupe restreint de prêteurs jugés « too big to fail » en raison de leur importance pour le système bancaire mondial.

L’Etat fédéral et la banque centrale ont également fourni des garanties financières substantielles en cas de découverte de mauvaises surprises dans les livres de comptes, qu’UBS n’a pas eu le temps d’examiner en détail.

Pour UBS, qui vient de reconduire son ancien PDG Sergio Ermotti à la tête de ce rapprochement, la « priorité numéro un est de stabiliser la situation ».

La fusion de sauvetage n’est pas seulement « la plus grosse transaction » depuis la crise financière de 2008, c’est aussi « la première fois » que deux banques d’importance systémique au niveau mondial vont fusionner, a déclaré Colm Kelleher, président du conseil d’administration d’UBS.

Ces risques et la taille extraordinaire de la nouvelle mégabanque inquiètent les milieux politiques et économiques en Suisse, au-delà de la probabilité de milliers de suppressions d’emplois.

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