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Sanaa (AFP) – Les rebelles yéménites et les forces gouvernementales ont libéré des dizaines de prisonniers dimanche, dont une femme, lors du dernier échange de trois jours de près de 900 détenus, renforçant l’espoir de mettre fin à leur longue guerre.
Cinq vols transportant près de 200 détenus des deux côtés ont volé entre Sanaa, la capitale tenue par les rebelles houthis, et la ville de Marib, dans le nord du pays, contrôlée par le gouvernement.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a déclaré que cela avait porté à 869 le nombre de prisonniers libérés au cours des trois jours dans le cadre d’un accord conclu en Suisse le mois dernier.
Parmi les personnes échangées dimanche figurait une femme, Samira March, détenue par les forces gouvernementales il y a cinq ans et accusée d’avoir organisé des explosions qui ont fait des dizaines de morts, a déclaré un responsable gouvernemental sous couvert d’anonymat.
« Elle a été libérée en échange de la libération des journalistes détenus par les Huthis », a confirmé à l’AFP le négociateur du gouvernement Majed Fadail.
Les quatre journalistes avaient été condamnés à mort par les Huthis soutenus par l’Iran.
« N’oublions pas le véritable objectif de ces libérations : réunir des êtres chers », a déclaré à l’AFP la conseillère média du CICR, Jessica Moussan.
« Ces trois derniers jours ont ramené la joie dans tant de familles brisées qui ont été déchirées par le conflit. Nous espérons seulement que d’autres de ces libérations se produiront dans un avenir proche. »
Certaines des personnes libérées dimanche ont été emmenées dans l’avion de la Croix-Rouge en fauteuil roulant. Ceux qui embarquaient à Marib recevaient des sacs en plastique contenant de la nourriture pour la fin du jeûne quotidien du Ramadan.
À l’aéroport de Sanaa, les combattants houthis ont organisé une danse cérémonielle avec des épées pour saluer leurs camarades.
Vendredi, 318 prisonniers ont été transportés sur quatre vols entre Sanaa et Aden contrôlée par le gouvernement, réunissant les détenus avec leurs familles juste avant la fête musulmane de l’Aïd al-Fitr.
Samedi, 357 détenus ont pris des vols entre la ville saoudienne d’Abha et Sanaa. Des Saoudiens figuraient parmi les prisonniers libérés.
On ne sait pas combien de prisonniers il reste de chaque côté.
– Renforcement de la confiance –
Les Huthis se sont emparés de Sanaa en 2014, provoquant l’intervention dirigée par les Saoudiens l’année suivante. Des centaines de milliers de personnes sont mortes dans le conflit qui a déclenché une crise humanitaire majeure.
Un cessez-le-feu négocié par l’ONU qui a débuté en avril 2022 a considérablement réduit le nombre de victimes. La trêve a expiré en octobre, mais les combats sont restés en grande partie suspendus.
Le gouvernorat de Marib, une région riche en pétrole, a connu certains des combats les plus acharnés de ces deux dernières années.
La ville de Marib est le dernier bastion nord du gouvernement, qui est désormais basé dans la ville méridionale d’Aden.
L’échange de prisonniers, le plus important depuis la libération de plus de 1 000 prisonniers en octobre 2020, est une mesure de confiance qui coïncide avec une intense campagne diplomatique pour mettre fin à la guerre, alors qu’elle approche de ses neuf ans.
Les analystes disent que l’Arabie saoudite, qui dirige la coalition militaire contre les Huthis, accepte maintenant que sa campagne militaire prolongée ne vaincra pas les forces rebelles.
L’échange et les négociations de trêve interviennent un mois après que les poids lourds du Golfe, l’Arabie saoudite et l’Iran, ont accepté de rétablir les relations diplomatiques, déclenchant une vague de rapprochement dans la région troublée.
Une délégation saoudienne s’est rendue à Sanaa, tenue par les rebelles, pour demander un cessez-le-feu plus durable, alors même que les Houthis s’opposent généralement à la médiation saoudienne, insistant sur le fait que le royaume voisin a joué un rôle central dans le conflit.
La délégation est partie jeudi sans une trêve finalisée mais avec des plans pour d’autres pourparlers qui, selon le ministère saoudien des Affaires étrangères, auraient lieu « dès que possible ».
Le chef politique rebelle Mahdi al-Mashat a déclaré que le prochain cycle de pourparlers avec l’Arabie saoudite commencerait après l’Aïd al-Fitr prévu le 21 avril, a rapporté l’agence de presse yéménite Saba.
Les experts disent que Riyad cherche probablement des garanties de sécurité de la part de l’Iran, y compris l’arrêt des attaques de drones et de missiles Huthi sur le territoire saoudien.
© 2023 AFP