Customize this title in frenchL’interdiction potentielle de Twitter suscite la polémique sur la liberté d’expression en France

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Plusieurs extrème droite Des politiciens français ont critiqué les déclarations de la Commission européenne et du gouvernement français selon lesquelles ils seraient prêts à interdire Twitter s’il ne respecte pas la réglementation européenne sur les risques sociétaux et la désinformation.

Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires numériques, a déclaré dans une interview au journal Le Figaro lundi 29 mai qu’il serait prêt à interdire Twitter en cas de non-respect de la législation européenne.

Les commentaires de Barrot sont venus en réaction à l’annonce par Twitter de son retrait du Code de bonnes pratiques de l’UE sur la désinformation, un accord volontaire qui rassemble toutes les principales plateformes de médias sociaux, telles que Facebook et TikTok.

Si le Code n’est pas contraignant, le respect de ses engagements volontaires est un moyen d’anticiper la loi sur les services numériques (DSA), qui commencera l’année prochaine à appliquer un régime particulièrement strict aux grandes plateformes en ligne comme Twitter pour gérer les risques sociétaux comme la désinformation. .

Le non-respect de la DSA peut entraîner des amendes pouvant atteindre 6 % du chiffre d’affaires annuel mondial de l’entreprise et une interdiction générale du marché de l’UE en cas de non-conformité répétée. Suite à cette décision, le commissaire au marché intérieur Thierry Breton averti Twitter : « Vous pouvez courir, mais vous ne pouvez pas vous cacher. »

Alors que Barrot a reconnu que Twitter « joue effectivement un rôle majeur dans le discours public », le ministre a souligné que la position du gouvernement français rejoint celle du commissaire.

Twitter s’apprête à quitter le code de bonnes pratiques de l’UE sur la désinformation, selon des sources

Twitter a déclaré à la Commission européenne qu’il envisageait sérieusement de se retirer du Code de bonnes pratiques de l’UE sur la désinformation, un accord volontaire qui prélude à des règles contraignantes à venir, ont déclaré des responsables de l’UE à EURACTIV.

L’annonce du retrait de Twitter du code interviendrait alors que…

L’extrême droite se mobilise

Le candidat d’extrême droite malheureux de la Reconquête à l’élection présidentielle française de 2022, Eric Zemmour, a exprimé son opposition à la position de Barrot, l’appelant et breton des « censeurs » qui voulaient « faire taire toute liberté d’expression ».

Marion Maréchal, nièce de Marine Le Pen et vice-présidente exécutive du parti Reconquête, a utilisé les mêmes descriptions pour Barrot et Breton dans un tweeter et a ajouté qu’il s’agissait d' »extrémistes centristes » avec des « réflexes totalitaires ».

Florian Philippot, leader du parti Les Patriotes et ancien vice-président du Front national d’extrême droite (FN, devenu RN) de Le Pen a également déclaré dans un tweeter que la position de Barrot était « extrêmement grave » et a ajouté que la France n’était plus une démocratie.

Barrot a répondu à Zemmour tweeteraffirmant que « la liberté d’expression n’est ni un droit à la désinformation ni un droit à provoquer la haine raciale ou religieuse », en référence à une décision de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) de janvier qui a confirmé la condamnation de Zemmour pour incitation haine religieuse.

Points de vue contradictoires sur la liberté d’expression

Le milliardaire Elon Musk a acheté Twitter en avril 2022, se présentant comme un défenseur autoproclamé de la liberté d’expression. Sous la nouvelle direction de Musk, il a rétabli plusieurs comptes controversés qui étaient auparavant bannis de la plateforme, dont celui de l’ancien président américain Donald Trump en novembre de la même année.

Un autre résultat de l’approche plus libertaire de Musk est la modération de contenu, pour laquelle Twitter s’est tourné vers les notes communautaires dirigées par la communauté. Les médias ont associé la nouvelle direction de Twitter à une montée de l’extrémisme de droite sur la plateforme.

Une autre question soulevée est de savoir si Twitter sortira volontairement de l’UE. Étant donné que l’Europe n’est qu’un marché secondaire pour la plate-forme, certains ont émis l’hypothèse que le coût de la conformité aux réglementations de l’UE pourrait dépasser les avantages. Des observateurs plus cyniques ont même émis l’hypothèse qu’un affrontement avec l’Europe «réveillée» pourrait jouer un rôle déterminant dans l’agenda politique de Musk.

[Edited by Luca Bertuzzi/Nathalie Weatherald]

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