Customize this title in frenchNucléaire vs renouvelables : Deux camps s’affrontent à Bruxelles

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Les ministres de l’énergie de l’UE ont été divisés en deux camps lors de la réunion du Conseil de l’UE de mardi 28 mars : l’alliance pro-nucléaire, qui comprend la France et 10 autres États membres, et le groupe « renewable friendly », composé de 10 États de l’UE. Lire l’article original en français ici. Lors d’un sommet européen en février, la France a mis en place une « alliance » de pays pro-nucléaires, avec la Bulgarie, la Croatie, la République tchèque, la Finlande, la Hongrie, les Pays-Bas, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie. Avant une réunion des ministres de l’énergie de l’UE mardi 28 mars, la ministre française de la transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a réuni à nouveau le groupe à Bruxelles. Ces pays ont désormais « pleinement reconnu que le nucléaire est une technologie stratégique pour atteindre la neutralité climatique », selon un communiqué de presse commun – une référence au Net-Zero Industry Act de la Commission européenne, qui ne mentionnait pas le nucléaire parmi les technologies « stratégiques » pour atteindre les objectifs climatiques de l’UE. De nouveaux alliés La réunion de mardi organisée par la France comprenait deux nouveaux « observateurs » : le ministre italien de l’Energie Gilberto Pichetto Fratin et son Son homologue belge Tinne Van der Straeten. La présence du ministre belge, un politicien vert opposé à l’énergie atomique, s’explique par le tollé qui a suivi la fermeture de deux des sept réacteurs nucléaires du pays en pleine crise énergétique l’an dernier. Depuis, le gouvernement est revenu sur sa décision et a annoncé un plan d’extension de 10 ans pour une série de réacteurs qui devaient fermer en 2025. La Belgique et l’Italie pourraient également être intéressées par le développement de nouvelles technologies telles que les petits réacteurs modulaires (SMR) qui, contrairement aux centrales nucléaires de plus grande taille, bénéficient d’un certain consensus au niveau de l’UE. En Italie, les contraintes sismiques excluraient de toute façon la construction de réacteurs de grande taille. Les Pays-Bas, qui ont participé à la réunion d’ouverture en février, ont assisté au rassemblement pro-nucléaire en tant qu’observateur cette fois-ci. Les Néerlandais cherchent à construire deux nouveaux réacteurs et l’alliance pourrait contribuer à la qualité des études préparatoires entreprises à cet effet. La France mise aussi sur les Néerlandais pour faire avancer son lobby pro-nucléaire alors qu’elle cherche à s’appuyer sur des partenaires traditionnellement proches de l’Allemagne nucléo-sceptique. « Amis ou énergies renouvelables » De l’autre côté de l’allée de l’énergie, l’Autriche a convoqué d’autres États membres à un petit-déjeuner d’un groupe rival se faisant appeler les « Amis ou les énergies renouvelables ». Étaient présents l’Estonie, l’Espagne, l’Allemagne, le Danemark, l’Irlande, le Luxembourg, le Portugal, la Lettonie et la Lituanie, pour qui seules les énergies renouvelables peuvent être tolérées dans les plans de l’UE pour décarboner son mix énergétique. La ministre autrichienne de l’Energie, Leonore Gewessler, s’est même déclarée « prête à se battre » pour que le nucléaire ne soit pas considéré sur un pied d’égalité avec les renouvelables, ce qui, selon elle, équivaudrait à du « greenwashing ». « Il est absolument clair qu’il ne peut y avoir d’équation prenant à la fois l’énergie nucléaire et les énergies renouvelables. Ce sont deux discussions complètement différentes », a-t-elle déclaré avant la réunion du conseil à Bruxelles. Consciente de l’aversion de Vienne pour le nucléaire, Pannier-Runacher a expliqué sa démarche dans une interview au Frankfurter Allgemeine journal en Allemagne avant la réunion de Bruxelles. Paris « a choisi le nucléaire autant que les énergies renouvelables », a déclaré le ministre français dans l’interview, notant que « la France et l’Allemagne ont la même proportion d’énergies renouvelables chaque année depuis 2012 ». Réitérant la position de la France, Pannier-Runacher a souligné que la France cherchait simplement à garantir que toutes les sources d’énergie à faible émission de carbone, y compris le nucléaire et les énergies renouvelables, soient traitées « sur un pied d’égalité » dans la réglementation européenne. La France, soutenue par les pays pro-nucléaires, demande une reconnaissance explicite du rôle joué par l’hydrogène décarboné produit à partir de l’électricité nucléaire dans les objectifs de la directive énergies renouvelables (RED3) – ce à quoi le camp des énergies renouvelables s’oppose. « Renouvelable signifie renouvelable », a déclaré le ministre luxembourgeois de l’Énergie, Claude Turmèsrépétant un mantra des pays antinucléaires. Lorsque Pannier-Runacher a soulevé la question lors du conseil de l’énergie de mardi, Turmes a réagi avec dédain, affirmant que la directive sur les énergies renouvelables n’était pas à l’ordre du jour et qu’il ne voulait pas être «pris en otage» par la France. Commission comme arbitre La Commission européenne, au milieu de tout cela, tente de jouer des deux côtés de la clôture mais finit par ajouter à la confusion. Lors d’un sommet européen la semaine dernière, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré que l’énergie nucléaire « peut jouer un rôle dans notre effort de décarbonisation » mais qu’elle n’était pas « stratégique » pour la future décarbonisation de l’UE – une déclaration publique qui a déclenché des réactions furieuses dans France. A l’opposé, Mme Pannier-Runacher a déclaré lors du conseil énergie de mardi que la Commission avait « reconnu » la nécessité de « considérer tous les leviers permettant d’atteindre la neutralité carbone ». La France compte désormais sur les États pronucléaires pour soutenir sa position sur l’hydrogène bas carbone lors des négociations potentiellement décisives sur la directive sur les énergies renouvelables, qui doivent avoir lieu mercredi 29 mars. Pourtant, le soutien des pays « observateurs » n’est pas garanti. L’Italie, pour sa part, a précisé qu’elle n’avait pas signé de document commun, tandis que les Pays-Bas et la Belgique ont également participé à la réunion des « Amis des énergies renouvelables » organisée par l’Autriche. Paris, quant à lui, a cherché à jeter des ponts avec le camp pro-renouvelables. « L’enjeu n’est pas d’opposer nucléaire et renouvelables, l’enjeu est de prendre en compte tout ce qui nous permet de devenir neutre en carbone et de baisser nos émissions de CO2 d’ici 2030 », a déclaré Pannier-Runacher. [Edited by Frédéric Simon/Nathalie Weatherald] !function(f,b,e,v,n,t,s) if(f.fbq)return;n=f.fbq=function()n.callMethod? n.callMethod.apply(n,arguments):n.queue.push(arguments); if(!f._fbq)f._fbq=n;n.push=n;n.loaded=!0;n.version=’2.0′; n.queue=[];t=b.createElement(e);t.async=!0; t.src=v;s=b.getElementsByTagName(e)[0]; s.parentNode.insertBefore(t,s)(window, document,’script’, ‘https://connect.facebook.net/en_US/fbevents.js’); fbq(‘init’, ‘307743630704587’); fbq(‘track’, ‘PageView’);

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