Customize this title in frenchRèglement sur les eaux usées : le Parlement européen donne la priorité à l’accès aux médicaments

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsDans sa nouvelle position sur la directive sur la gestion des eaux usées, le Parlement européen a accepté de transférer une partie de la responsabilité du traitement de la pollution de l’eau du pollueur aux autorités nationales, afin de garantir l’accès aux médicaments. Avec 420 voix pour, 62 contre et 84 abstentions, les législateurs européens ont adopté jeudi (5 octobre) leur position sur les nouvelles règles de collecte, de traitement et de rejet des eaux usées urbaines dans le but de protéger l’environnement et la santé humaine. Le rapport renforce les exigences en matière de surveillance de la présence dans les eaux usées de ce que l’on appelle les « produits chimiques éternels » (PFAS), de microplastiques et d’agents pathogènes, ainsi que de la résistance aux antimicrobiens. L’un des aspects clés introduits par le rapport est l’accord entre les députés européens sur la manière de traiter les résidus pharmaceutiques et cosmétiques. Le rapport indique que, grâce à des systèmes de responsabilité, les producteurs doivent contribuer à couvrir les coûts du traitement supplémentaire des micropolluants présents dans les eaux usées urbaines. Mais celui des médicaments – qui sont des produits vitaux, selon les législateurs européens – devrait être complété par un financement national. Le pollueur payeur (avec l’aide de financements nationaux) Le texte original proposé par la Commission européenne en octobre de l’année dernière soulignait que la nécessité d’éliminer les micropolluants des eaux usées urbaines impliquerait des coûts supplémentaires liés à la surveillance et aux nouveaux équipements avancés à installer dans les stations d’épuration actuelles. Pour couvrir ces coûts, conformément à l’article 191 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE), les producteurs mettant sur le marché de l’UE des produits contenant des micropolluants assument la responsabilité de ce traitement supplémentaire nécessaire à l’élimination de ces substances. La Commission a identifié les résidus pharmaceutiques et cosmétiques comme les principales sources de micropolluants actuellement présents dans les eaux usées et a appelé à une responsabilité élargie des producteurs (REP) pour ces deux groupes de produits. La REP est une approche de politique environnementale qui transfère la responsabilité d’un produit vers le producteur, de la production et de la conception au recyclage et à l’élimination finale. Le texte original considérait la REP comme la solution la plus appropriée car « elle limiterait l’impact financier sur le contribuable et le tarif de l’eau tout en incitant à développer des produits plus verts ». Cependant, les députés ont adopté des amendements à cette partie spécifique du texte visant à garantir la disponibilité, le prix abordable et l’accessibilité des produits vitaux tels que les médicaments et les produits d’hygiène ou de protection solaire. Le texte adopté par les parlementaires ajoute que la responsabilité des producteurs « devrait être complétée par un financement national, en raison de la haute valeur sociétale des secteurs couverts par la responsabilité élargie des producteurs ». Ce financement national ne dépassera pas 20 % et ne portera pas atteinte au principe pollueur-payeur de l’article 191. Le texte du Parlement ajoute également que, selon les pays, les États membres devraient avoir la possibilité de désigner quels produits sont classés comme vitaux, aux côtés de l’Agence européenne des médicaments (EMA) et de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA). Cette liste de produits sera adaptée dans le futur en fonction des évolutions scientifiques et technologiques et des nouvelles données suivies. Critiqué par l’industrie L’industrie pharmaceutique a averti que la REP, telle qu’elle était exposée dans la première proposition, présentait un risque pour la fabrication de ses produits. Medicines for Europe, représentant l’industrie des génériques et des biosimilaires en Europe, a souligné que cela serait particulièrement dangereux pour les médicaments génériques car ils ont des marges très faibles. Medicines for Europe, dans un communiqué de presse, a salué les changements apportés par le Parlement en soulignant l’inclusion du dialogue entre les parties prenantes impliquées dans la mise en œuvre de la REP « pour garantir un processus efficace et éviter des conséquences involontaires sur la disponibilité des médicaments ». « Les efforts des commissions ENVI du Parlement européen pour protéger l’accès des patients aux médicaments constituent une première étape positive », a déclaré Adrian van den Hoven, directeur général de Medicines for Europe. « Nous appelons désormais le Conseil à rendre les systèmes de REP plus équitables pour les médicaments génériques à moindre coût et à prévenir les pénuries de médicaments génériques essentiels dans toute l’Europe », a-t-il ajouté. Déballage du paquet pharmaceutique La Commission européenne a présenté mercredi (26 avril) le paquet pharmaceutique très attendu, destiné à garantir que tous les patients de l’UE aient un accès rapide et équitable à des médicaments sûrs et efficaces, tout en renforçant l’attractivité de l’UE… Dans la nouvelle législation pharmaceutique La réglementation de la pollution causée par l’industrie pharmaceutique est à l’ordre du jour de la Commission depuis le début de son mandat. En 2019, elle a publié une communication sur l’approche stratégique de l’UE concernant les produits pharmaceutiques dans l’environnement, présentant des actions pour contrecarrer ces effets depuis la conception des produits pharmaceutiques et leur production jusqu’à leur utilisation et leur élimination. Cette communication montrait que « même les meilleurs produits, les plus chers, actuels [wastewater] les traitements ne sont pas efficaces à 100 % ». La proposition de nouvelle législation pharmaceutique introduit également le renforcement de l’actuelle évaluation des risques environnementaux (ERA) « afin d’assurer une meilleure évaluation et de limiter les impacts négatifs potentiels des médicaments sur l’environnement et la santé publique ». Lors de l’évaluation de l’autorisation de mise sur le marché de médicaments contenant ou constitués d’organismes génétiquement modifiés, les sociétés pharmaceutiques doit soumettre une évaluation des risques environnementaux. Celui-ci doit contenir une description des dangers pour l’environnement, les animaux ou la santé publique ainsi que la probabilité que les menaces identifiées se matérialisent ainsi que les stratégies proposées pour faire face aux risques. Si l’ERE présentée est incomplète ou insuffisante, l’autorisation de commercialisation sera refusée. Elle sera également étendue à tous les produits déjà sur le marché et potentiellement nocifs pour l’environnement. Cela signifie que les détenteurs d’autorisations de mise sur le marché antérieures à 2006, qui n’avaient pas besoin de soumettre une ERE pour leur demande, devront évaluer leurs produits et évaluer leur risque environnemental. Cette proposition de la Commission est actuellement discutée au Parlement européen, où les législateurs européens ont jusqu’au 14 novembre pour présenter les amendements en commission de la santé visant à parvenir à une position commune et à déplacer la discussion en plénière. [Edited by Giedrė Peseckytė/Nathalie Weatherald] En savoir plus avec EURACTIV !function(f,b,e,v,n,t,s) if(f.fbq)return;n=f.fbq=function()n.callMethod? n.callMethod.apply(n,arguments):n.queue.push(arguments); if(!f._fbq)f._fbq=n;n.push=n;n.loaded=!0;n.version=’2.0′; n.queue=[];t=b.createElement(e);t.async=!0; t.src=v;s=b.getElementsByTagName(e)[0]; s.parentNode.insertBefore(t,s)(window, document,’script’, ‘https://connect.facebook.net/en_US/fbevents.js’); fbq(‘init’, ‘307743630704587’); fbq(‘track’, ‘PageView’);

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