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« Chez Sauvage, nous ne nous limitons pas à une seule idée. Nous pouvons aussi innover. Nous essayons, nous expérimentons. C’est une quête perpétuelle d’amélioration de la qualité de ce que nous faisons. »
SCENES met en lumière les jeunes du monde entier qui brisent les barrières et créent le changement. Les courts métrages axés sur les personnages inspireront et surprendront, alors que ces jeunes acteurs du changement raconteront leurs histoires remarquables.
Des falaises imposantes et des côtes blanches et sinueuses forment le magnifique décor de la mer Méditerranée. Mais si vous y regardez de plus près, la surface des eaux bleues scintillantes est jonchée de quelque chose de sinistre. Sacs en plastique, bouteilles et emballages alimentaires nagent parmi la diversité de la vie marine.
Le Programme des Nations Unies pour l’environnement estime qu’environ 64 millions de particules de plastique par kilomètre carré flottent à la surface de la mer Méditerranée, ce qui en fait l’une des régions les plus polluées.
Depuis 2017, Manu Laurin œuvre activement pour éviter que la Méditerranée ne devienne une mer de plastique, en commençant par une aventure.
« J’ai décidé de nager de Marseille à Toulon. J’ai parcouru 120 kilomètres en deux semaines, en ramassant tous les déchets que je trouvais flottants ou sous l’eau », raconte Manu à SCENES.
Voyage fantastique
Les plastiques jetés libèrent un cocktail de produits chimiques dans l’eau à mesure qu’ils se désintègrent, provoquant des effets néfastes sur la vie aquatique et sur les humains qui consomment des fruits de mer. Manu savait que de telles baignades sur de longues distances contribueraient à sensibiliser le public au problème.
« J’étais assez euphorique au début, fatigué au milieu, très déprimé le dixième jour. Ce jour-là, j’ai vu trop de déchets », avoue-t-il.
Au final, Manu avait ramassé 100 kilos de déchets. Mais alors qu’il célébrait le succès de son expédition, une question importante couvait dans son esprit.
« Qu’allions-nous faire de toutes ces ordures ? s’exclama Manu.
Après le défi, Manu a créé une association appelée Sauvage Méditerranée qui transforme les déchets en trésors écologiques.
« Le premier produit que nous avons imaginé, c’était des bracelets. Ensuite, nous avons pensé que nous pourrions aussi bien développer une gamme de bijoux. Nous avons fait des boucles d’oreilles avec du plastique recyclé, des colliers avec du verre poli », explique Manu.
Donner une nouvelle vie à des produits en plastique indésirables est communément appelé l’upcycling. La méthode prolonge la durée de vie des plastiques, souvent jetés quelques minutes après une seule utilisation. En Europe, les plastiques à usage unique représentent 70 % de tous les déchets marins, selon la Commission européenne. Des organismes comme Sauvage Méditerranée s’efforcent de réduire ces chiffres en créant des produits créatifs tels que des ornements décoratifs et des trophées de compétition.
« L’idée est de proposer quelque chose de beau, mais qui a aussi une certaine valeur », explique Manu.
Déchets précieux
Adélaïde Ronceret est responsable de la production chez Sauvage Méditerranée et est responsable de la création de designs qui plaisent aux clients. Une fois les conceptions finalisées, l’équipe passe au processus de production. Tout d’abord, ils lavent les déchets en plastique à l’aide d’une machine à laver improvisée à pédale. Une fois nettoyé, séché et trié par matière et couleur, le plastique est décomposé dans un broyeur, puis fondu dans un four à pizza reconverti et enfin découpé en différentes formes.
« Nous avons vraiment construit l’atelier de A à Z à partir de matériaux récupérés chez les voisins avant qu’ils ne les jettent », partage Manu, attestant de leur engagement dans la réduction et la valorisation des déchets.
Depuis sa création, Sauvage Méditerranée a rassemblé de nombreux clients et collaborateurs fidèles, tous partageant les mêmes idées et objectifs écologiques. Une trentaine d’initiatives de nettoyage réparties dans le sud de la France remettent les déchets plastiques collectés à Sauvage Méditerranée.
« Nous sommes partenaires depuis le début avec Sauvage Méditerranée. Cela fait sept ans qu’ils récupèrent nos bouchons de bouteilles », se souvient Eric Akopian, fondateur de Clean My Calanques. « J’adore leur marque. Je suis un grand fan. »
Monnaie sauvage
Eric a été impressionné par le lancement de la monnaie Sauvage. Les pièces sont fabriquées à partir de plastique mis au rebut.
« Ils ont créé la monnaie Sauvage pour récompenser les gens. Chaque fois que des gens viennent dans nos pick-up, nous leur donnons des pièces Sauvage », explique Eric.
Les pièces sont frappées à l’atelier Sauvage à l’aide d’un moule unique. En tant que concept, cela fonctionne comme n’importe quelle autre monnaie qui vous permet d’acheter des produits.
« Pour cela, il a fallu construire un réseau d’entreprises qui accepteraient cet argent », explique Manu.
La monnaie Sauvage est la première du genre en France. Manu espère que de plus en plus de détaillants échangeront des devises Sauvage, garantissant ainsi le succès de la valorisation des déchets en quelque chose de précieux.
« Chez Sauvage, nous ne nous limitons pas à une seule idée. Nous pouvons aussi innover. Nous essayons, nous expérimentons. C’est une quête perpétuelle pour améliorer la qualité de ce que nous faisons », déclare fièrement Manu.
Manu rêve de s’agrandir vers un atelier beaucoup plus grand et peut-être futuriste, éco-conçu à partir de débris marins. Il espère que les efforts de Sauvage Méditerranée encourageront davantage d’entreprises à œuvrer pour la sauvegarde de l’environnement et la protection de la planète.