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La police et les manifestants au Sénégal se sont affrontés pour une deuxième journée qui a entraîné la mort d’une autre personne vendredi 2 juin. Les protestations et les affrontements ont éclaté après la condamnation du politicien de l’opposition Ousmane Sonko. La violence est l’une des plus meurtrières de mémoire récente.
Neuf personnes sont mortes dans des affrontements entre la police et des partisans de Sonko jeudi après qu’il a été condamné à deux ans de prison pour corruption de jeunes. L’opposition affirme que le verdict, qui pourrait empêcher Sonko de se présenter aux élections l’année prochaine, était politiquement motivé.
Des foules de manifestants en couvre-visage, certains avec des pelles, ont incendié des pneus et des débris. Ils ont affronté la police dans différents quartiers de Dakar, capitale du Sénégal.
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Des supermarchés, des magasins, des banques et même des postes de police ont été attaqués par des foules.
Des scènes similaires ont été signalées dans d’autres régions du pays vendredi. Le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Maham Ka, a déclaré qu’une autre personne avait été tuée dans la ville méridionale de Cap Skirring, où des manifestants ont pris pour cible une gendarmerie, portant le bilan à 10 morts.
La police anti-émeute et les soldats ont été déployés pour contrôler les foules. Ils ont réprimé en utilisant des gaz lacrymogènes, qui ont déferlé sur la capitale sénégalaise vendredi. De fortes détonations ont retenti dans plusieurs quartiers.
Réseaux sociaux restreints
Des restrictions ont été imposées sur plusieurs médias sociaux et plateformes de messagerie afin de limiter la communication en ligne.
Les émeutes de jeudi et vendredi ont été le dernier épisode de plusieurs mois de violence au Sénégal, longtemps considéré comme l’une des démocraties les plus fortes d’Afrique de l’Ouest, déclenché par l’affaire judiciaire de Sonko ainsi que par les craintes que le président Macky Sall tente de contourner une limite de deux mandats et de se présenter à nouveau en Élections de février.
Sall n’a ni confirmé ni nié cela.
La violence a été condamnée par les Nations Unies, l’Union africaine et le principal bloc régional d’Afrique de l’Ouest. La France, l’ancienne puissance coloniale en Afrique, a appelé à la retenue et au dialogue.
Entre-temps, Amnesty International a appelé le gouvernement à enquêter sur les décès de jeudi et à éviter de recourir à la force de manière disproportionnée.
(Avec les contributions des agences)
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