Enquête publique dirigée par un juge sur les attaques de Nottingham : Starmer s’engage après avoir rencontré les familles des victimes

Enquête publique dirigée par un juge sur les attaques de Nottingham : Starmer s'engage après avoir rencontré les familles des victimes

Une enquête publique sur l’attaque de Nottingham, qui a coûté la vie à trois personnes en juin 2023, sera lancée sous peu. Les familles des victimes ont rencontré le Premier ministre, qui a promis un examen approfondi des agences impliquées. Un rapport a révélé des lacunes dans le traitement du suspect, Valdo Calocane. Un juge à la retraite supervisera l’enquête, prévue pour se conclure dans les deux ans, assurant que des témoins pourront être contraints de témoigner.

Une enquête publique sur l’attaque de Nottingham

Sir Keir Starmer a annoncé qu’une enquête publique concernant l’attaque tragique de Nottingham débutera « dans quelques semaines ». Cette attaque a coûté la vie à Barnaby Webber et Grace O’Malley-Kumar, deux jeunes étudiants de 19 ans, ainsi qu’à Ian Coates, âgé de 65 ans, en juin 2023. Valdo Calocane, âgé de 33 ans, a poignardé les deux étudiants dans les premières heures du matin avant de s’en prendre au gardien d’école Ian Coates. Il a également tenté de renverser trois autres personnes avec une camionnette.

Aujourd’hui, les familles des victimes ont eu l’occasion de rencontrer le Premier ministre au n° 10. Lors de cette réunion émotive, elles ont été informées qu’un « certain nombre d’agences différentes » feraient l’objet d’un examen approfondi dans le cadre de l’enquête publique. Ce développement fait suite à la déclaration de Calocane, qui a été condamné à une ordonnance d’hôpital indéfinie en janvier de l’année précédente après avoir reconnu un homicide involontaire pour cause de responsabilité diminuée ainsi qu’une tentative de meurtre.

Engagement du Premier ministre et réactions des familles

Un rapport récent a révélé des lacunes dans le traitement de Calocane, soulignant que les médecins l’avaient laissé refuser un traitement antipsychotique en raison de son aversion pour les aiguilles. Malgré son « manque de capacité » à prendre des décisions concernant ses soins, il a été autorisé à ne pas suivre un traitement essentiel. Le rapport a noté que le risque qu’il représentait n’était « pas pleinement compris, géré, documenté ou communiqué ». Le Premier ministre a précisé qu’il serait injuste de se concentrer sur un seul aspect de cette affaire, car cela ne rendrait pas justice.

Un juge à la retraite sera nommé pour superviser l’enquête, et le Premier ministre a déclaré : « Dès que cela se produira, le processus commencera. » Les familles des victimes avaient précédemment demandé une enquête statutaire pour garantir que les témoins puissent être contraints de témoigner. Sir Keir a convenu de l’importance d’une telle enquête, affirmant qu’elle permettrait aux témoins de « répondre aux questions sur leurs actions et leurs décisions ». Le Premier ministre a également reconnu que la décision d’annoncer une enquête avait pris du temps, mais a assuré qu’il s’agissait d’une priorité.

Le Dr Sanjoy Kumar, père de Grace, a exprimé sa gratitude en serrant la main du Premier ministre, les larmes aux yeux, tandis qu’Emma Webber, la mère de Barnaby, a applaudi l’annonce. Elle a exprimé son chagrin en disant : « Vous ne pouvez pas le ramener », à quoi Sir Keir a répondu : « Je ne peux pas imaginer ce que c’est. » Après la réunion, Mme Webber a déclaré : « C’est la première bonne nouvelle que nous avons eue depuis très longtemps. Nous sommes encore en train de le traiter. » Le Dr Kumar a ajouté : « Nous l’accueillons avec joie et nous veillerons à ce que des changements soient apportés pour le bien de notre pays. » Les familles ont été informées que l’enquête devrait être conclue dans un délai de deux ans.