Heinzer éclipse les Autrichiens avec une performance remarquable lors de sa course raisonnable

Heinzer éclipse les Autrichiens avec une performance remarquable lors de sa course raisonnable

Franz Heinzer, skieur suisse et ancien champion du monde en descente, évoque sa carrière et son rôle actuel d’entraîneur de l’équipe suisse. À 62 ans, il se concentre sur la préparation des athlètes pour les compétitions, tout en soulignant l’importance de la persévérance et de la cohésion au sein de l’équipe. Sa réflexion sur la rivalité amicale entre Suisses et Autrichiens révèle un esprit de camaraderie, tout en rappelant les défis qu’il a dû surmonter pour atteindre le succès.

En tant que Suisse évoluant en Autriche, Franz Heinzer est le seul skieur à avoir remporté un titre majeur en descente, un exploit qu’il a réalisé en 1991 à Saalbach. Son triomphe n’a pas semblé déranger les Autrichiens, qui, selon lui, lui ont toujours manifesté une grande sympathie. Marco Odermatt, un autre skieur suisse, pourrait lui aussi ressentir cette bienveillance sur la même montagne que Heinzer.

Une Rivalité Amicale entre Suisses et Autrichiens

À 62 ans, Heinzer est aujourd’hui entraîneur de l’équipe suisse de descente pour la Coupe d’Europe. Lors de ses entraînements à Saalbach, il bénéficie encore d’un accès privilégié aux pistes. Il se souvient que la rivalité entre Suisses et Autrichiens était davantage un sujet de discussion parmi les fans et les médias. Entre athlètes, les échanges étaient souvent amicaux, souvent agrémentés de blagues. Heinzer se remémore une blague : « Pourquoi les Autrichiens utilisent-ils des skis transparents ? Pour voir où ils perdent du temps. » Avec les récents succès des skieurs suisses, cette blague pourrait faire un retour en force en 2025.

L’Importance de la Persévérance dans le Ski

Bien qu’invité à la cérémonie d’ouverture à Saalbach, Heinzer a choisi de se concentrer sur son rôle d’entraîneur, se rendant plutôt à Crans-Montana pour préparer les Championnats du Monde de 2027. Avec environ trente athlètes réunis, il se prépare à accueillir d’autres coureurs lors de compétitions de deuxième niveau.

Crans-Montana occupe une place spéciale dans le parcours de Heinzer en tant qu’athlète. Lors des Championnats du Monde de 1987, la Suisse a dominé la compétition avec 8 titres sur 10. Heinzer, malgré sa 4ème place en descente, a dû faire face à une forte concurrence au sein de sa propre équipe. Critiqué pour son style, il a compris qu’il ne suffisait pas d’être beau sur les skis, et a appris à exploiter ses propres capacités.

Son travail acharné a finalement porté ses fruits, puisqu’il est devenu champion du monde en 1991 et a dominé le classement des disciplines de descente entre 1991 et 1993. Actuellement, la scène se répète avec des skieurs comme Marco Odermatt et Justin Murisier, qui s’imposent également en compétition. Heinzer souligne que cela crée une dynamique motivante au sein de l’équipe, où chaque victoire d’un membre incite les autres à donner le meilleur d’eux-mêmes.

La cohésion au sein de l’équipe suisse est souvent mise en avant, un aspect qu’Heinzer reconnaît avoir déjà existé de son temps, malgré les rivalités médiatisées. L’intégration des jeunes skieurs dans l’équipe a cependant évolué. Contrairement à lui, qui était timide, les jeunes d’aujourd’hui sont rapidement acceptés et soutenus par leurs aînés, favorisant ainsi un esprit d’équipe positif.

Heinzer, formé par l’exigeant Karl Frehsner, a appris que le succès ne vient pas sur un plateau d’argent. Ce coaching rigoureux l’a préparé à sa carrière, tout comme il forme maintenant ses athlètes à trouver un équilibre entre pousser leurs limites et éviter les chutes. Sa philosophie est que chaque skieur doit connaître ses capacités tout en cherchant à progresser.

Finalement, c’est grâce à l’influence de Frehsner qu’Heinzer a embrassé sa carrière d’entraîneur, lui transmettant des leçons précieuses qui perdurent dans le monde compétitif du ski alpin.