Israël adopte une loi de protection de Netanyahu malgré les manifestations en cours

Loi controversée en Israël : les manifestations se multiplient

Le parlement israélien a récemment adopté une nouvelle loi dans le cadre de la refonte judiciaire du pays. Cette décision a suscité une vive opposition de la part de nombreux citoyens qui manifestent depuis plusieurs jours. Ces derniers estiment que cette loi porte atteinte à la démocratie israélienne et qu’elle écarte les principes des droits de l’homme qui sont définis par la constitution. Dans cet article nous allons analyser les arguments de chaque camp et les raisons qui ont conduit à cette situation.

La loi en question a été adoptée par une majorité écrasante et elle a été proposée par le gouvernement du premier ministre, Benjamin Netanyahu. Cette disposition vise principalement à protéger le premier ministre de toute poursuite juridique en cas de corruption ou de conflit d’intérêts. Si elle est entrée en vigueur, cette loi permettrait au premier ministre de ne pas être jugé inapte à gouverner pour des raisons de santé mentale ou physique. Cela signifie que seul le premier ministre lui-même ou son gouvernement peuvent décider si le premier ministre est encore en mesure d’assumer ses fonctions.

Les opposants à cette loi sont nombreux et ils sont principalement constitués de militants des droits de l’homme, d’organisations de défense des droits civils, de chefs d’entreprise et de hauts responsable juridiques. Tous ont exprimé leur inquiétude quant à l’effet de cette loi sur la démocratie israélienne. Selon eux, cette loi porte atteinte à l’indépendance de la justice et elle permet au pouvoir exécutif de faire taire les critiques. Ces opposants estiment que cette loi est faite sur mesure pour protéger les intérêts de Benjamin Netanyahu.

La nouvelle législation a été adoptée alors que des manifestations se multipliaient à travers tout le pays. Les manifestants ont bloqué les routes principales et ils ont affronté la police dans une journée de troubles qui ne montrait pas de signes d’apaisement. De nombreuses personnalités influentes du pays se sont également mobilisées pour protester contre cette loi. Parmi elles, Tzipi Livni, ancienne ministre des Affaires étrangères et fervente partisane du mouvement de protestation, a déclaré à la radio de l’armée israélienne que cette loi pouvait entraîner la descente du pays vers l’autocratie.

L’opposition est enracinée dans de larges pans de la société israélienne, y compris les chefs d’entreprise et les hauts responsables juridiques. Elle est même devenue un sujet de discorde au sein de l’armée du pays : certains réservistes ont refusé de participer au travail en raison des changements liés à cette réforme. Les alliés internationaux d’Israël se sont également exprimés à ce sujet.

Les manifestations de cette semaine ont montré que les citoyens sont déterminés à faire entendre leur voix. Les manifestants ont bloqué les autoroutes principales, incendié des pneus près d’un port maritime important et drapé un grand drapeau israélien et une bannière avec la Déclaration d’indépendance du pays sur les murs de la vieille ville de Jérusalem. Les forces de l’ordre ont procédé à plusieurs arrestations à travers le pays.

Les législateurs ultra-orthodoxes du gouvernement sont les principaux moteurs de la refonte, car ils considèrent que les tribunaux sont une menace pour leur mode de vie traditionnel. Cependant, les opposants laïcs aux changements craignent qu’ils n’ouvrent la porte à la coercition religieuse. La crise de la réforme judiciaire a amplifié un fossé de longue date entre les Israéliens juifs laïcs et les religieux sur le rôle que la religion devrait jouer dans leur vie quotidienne.

En conclusion, la réforme judiciaire a plongé le pays de près de 75 ans dans l’une de ses pires crises intérieures. Les acteurs sont divisés entre ceux qui voient les nouvelles politiques comme sapant la démocratie israélienne et ceux qui pensent que le pays a été envahi par un système judiciaire libéral. La décision prise par la majorité au parlement israélien continue de susciter de l’inquiétude pour la « cohérence » des institutions israéliennes et la liberté des citoyens.

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