JD Vance, vice-président, a exprimé son mécontentement envers des membres anonymes de son parti pour avoir critiqué son usage de Signal lors de discussions sur des frappes aériennes au Yémen. Cette décision suscite des inquiétudes quant à la sécurité et à une possible violation de la loi sur l’espionnage. Bien que certains républicains défendent Vance, d’autres s’opposent à sa position modérée. Un groupe de sénateurs demande une enquête sur l’utilisation de l’application, soutenue par une majorité d’opinions publiques.
La Controverse Entourant JD Vance et l’Utilisation de Signal
Le vice-président JD Vance a récemment exprimé son mécontentement à l’égard de certains membres de son propre parti, les qualifiant de « lâches » pour avoir critiqué ses actions de manière anonyme. Cette réaction fait suite à la révélation de sa participation à un groupe de discussion sur Signal, où des responsables de l’administration Trump ont discuté de frappes aériennes contre des militants houthis au Yémen.
La décision d’utiliser Signal, une application de messagerie, au lieu d’une plateforme sécurisée gouvernementale pour aborder des sujets militaires sensibles a suscité des inquiétudes. Des experts ont même suggéré que cela pourrait constituer une violation de la loi sur l’espionnage, ce qui a entraîné des critiques, y compris de la part de républicains, illustrant ainsi les divisions croissantes au sein du parti.
Les Réactions au Sein du Parti Républicain
La réponse de Vance est survenue après la publication d’un article contenant plusieurs citations anonymes de républicains, qui exprimaient des préoccupations concernant ses opinions sur la politique étrangère, révélées lors de ces échanges sur Signal. Des messages divulgués par le rédacteur en chef de *The Atlantic*, Jeffrey Goldberg, ont montré que des responsables, dont Pete Hegseth, Mike Waltz et Marco Rubio, discutaient de stratégies militaires contre les Houthis.
Les frappes aériennes menées par les États-Unis le 15 mars, en réponse à des attaques houthies, ont causé des pertes humaines significatives. Dans ces échanges, Vance a souligné que les Houthis représentaient un plus grand défi pour l’Europe que pour les États-Unis, remettant en question l’opportunité d’attaquer ce groupe soutenu par l’Iran.
Malgré les critiques de certains républicains à l’égard de la position plus modérée de Vance, d’autres ont pris sa défense. Des sénateurs comme John Cornyn ont soutenu qu’il était crucial pour les responsables de partager librement leurs opinions, tandis que Markwayne Mullin a convenu que Vance avait raison de poser des questions. Cependant, des figures comme Thom Tillis ont exprimé leur désaccord tout en reconnaissant la cohérence de Vance dans ses convictions.
Alors que la controverse se poursuit, un groupe de sénateurs républicains a appelé à une enquête sur l’utilisation de Signal, citant des préoccupations concernant la sécurité des informations. Un sondage récent a révélé que 60 % des républicains estiment que cette utilisation était sérieuse, une opinion partagée par une majorité de démocrates et d’indépendants.