La Turquie attaque des cibles kurdes en Syrie et en Irak après l’attentat d’Istanbul

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La Turquie a lancé des frappes aériennes sur les régions du nord de la Syrie et de l’Irak, a déclaré dimanche le ministère turc de la Défense, ciblant des groupes kurdes qu’Ankara tient pour responsables de l’attentat à la bombe de la semaine dernière à Istanbul.

Des avions de combat ont attaqué des bases du Parti des travailleurs du Kurdistan, ou PKK, et des Unités de protection du peuple syrien (YPG), a indiqué le ministère dans un communiqué. Il était accompagné d’images de jets F-16 décollant et d’images d’une frappe d’un drone aérien.

Les frappes aériennes ont eu lieu une semaine après qu’une bombe a secoué une avenue animée au cœur d’Istanbul, tuant six personnes et en blessant plus de 80 autres.

Les autorités turques ont imputé l’attaque au PKK et à son affilié syrien, le YPG. Les groupes militants kurdes ont cependant nié toute implication.

Ankara et Washington considèrent tous deux le PKK comme un groupe terroriste, mais sont en désaccord sur le statut des YPG. Sous la bannière des Forces démocratiques syriennes, les YPG se sont alliés aux États-Unis dans la lutte contre le groupe État islamique en Syrie.

Les frappes aériennes visaient Kobani, une ville syrienne stratégique à majorité kurde près de la frontière turque qu’Ankara avait précédemment tenté de dépasser dans ses plans visant à établir une « zone de sécurité » le long du nord de la Syrie. Le porte-parole des Forces démocratiques syriennes, Farhad Shami, a ajouté que deux villages fortement peuplés de personnes déplacées étaient sous les bombardements turcs. Il a déclaré que les frappes avaient fait « des morts et des blessés ».

Cela survient alors que la police bulgare a arrêté cinq personnes en lien avec l’attentat à la bombe à Istanbul, a annoncé samedi le parquet bulgare.

Les personnes détenues ont été accusées d’avoir aidé l’une des personnes qui ont perpétré l’attaque, a déclaré un porte-parole du procureur général de Bulgarie.

Ils sont accusés de fournir une « assistance logistique » pour aider la personne à fuir.

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