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Bamako (AP) – La ministre de la Défense Christine Lambrecht (SPD) a entamé une visite au Mali ouest-africain. La ministre a atterri dans la capitale Bamako cette nuit-là, où elle a ensuite voulu rencontrer son homologue Sadio Camara.
Il s’agit de la première visite de Lambrecht au Mali depuis la décision de retrait des casques bleus allemands, qui doit débuter l’été prochain. Avec le voyage à l’approche de Noël pour le déploiement le plus important et actuellement le plus dangereux des troupes, la ministre poursuit une pratique de ses prédécesseurs.
Environ 1 200 hommes et femmes de la Bundeswehr sont actuellement déployés au Mali en tant que casques bleus pour la mission de l’ONU Minusma afin d’aider à stabiliser le pays. Cependant, des différends ont éclaté à plusieurs reprises entre le gouvernement, arrivé au pouvoir par un coup d’État militaire, et la mission de l’ONU. Les permis de vol pour les avions militaires et pour le drone de reconnaissance Heron exploité par les Allemands ont été refusés à plusieurs reprises depuis Bamako. La présence de mercenaires russes sur le contrat du gouvernement malien a également suscité des critiques.
Déduction ordonnée prévue
Selon une décision du gouvernement fédéral, les soldats de la Bundeswehr doivent être retirés de la mission de l’ONU au Mali d’ici mai 2024. Le gouvernement fédéral a annoncé un retrait ordonné. Dans le même temps, on s’attendait à ce que l’ONU et l’Union africaine utilisent le temps pour organiser un successeur. Avant l’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne et le Danemark avaient déjà annoncé le retrait de leurs propres troupes.
Il a été précisé que la poursuite pour un maximum de 18 mois est soumise à plusieurs conditions. Ainsi, la Bundeswehr peut à nouveau effectuer régulièrement des missions de reconnaissance pour les Nations unies avec le drone Heron. Les élections prévues pour les premiers mois de 2024 ne doivent pas non plus être reportées.
L’avenir de la mission de l’ONU incertain
L’avenir de la mission onusienne Minusma est quant à lui incertain. La présence de mercenaires russes de Wagner a été citée à plusieurs reprises comme raison de la fin de la coopération avec l’État du Sahel, par exemple par le gouvernement britannique. Le gouvernement de transition du général Assimi Goita reste farouchement silencieux sur le sujet. Cependant, on sait qu’il existe une coopération militaire avec l’État russe.
Contrairement à la proximité manifestement soulignée entre le dirigeant militaire Goita et le président russe Vladimir Poutine, la société civile critique maintenant ouvertement la coopération. Le « Mouvement populaire pour l’unité, la paix et le développement au centre » réclame publiquement depuis plusieurs semaines que les « patrouilles russes » ne soient pas autorisées à circuler sans les forces armées maliennes. Le mouvement s’est également prononcé contre la coopération de l’armée malienne avec les milices dites d’autodéfense de la population. Le groupe de la société civile travaille pour assurer la sécurité dans le centre du Mali, où les terroristes et les milices se battent pour la suprématie depuis 2012.
La population du nord et du centre du Mali est particulièrement touchée par la prolifération des groupes rebelles, explique Bangali Doumbia, directeur malien de l’organisation humanitaire International Rescue Committee (IRC) dans le dernier rapport de l’organisation. Selon l’IRC, la crise humanitaire au Mali va très probablement s’aggraver dans l’année à venir. La grande majorité des Maliens n’ont pas eu accès aux services sociaux de base depuis le début de l’instabilité politique en 2012.
© dpa-infocom, dpa:221215-99-906401/3
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