Le Premier ministre britannique Boris Johnson nie toute intention de mentir concernant les fêtes de verrouillage

Boris Johnson avoue avoir trompé le Parlement sur les fêtes gouvernementales durant la pandémie de COVID-19. Ce scandale, surnommé « partygate », concerne des rassemblements non autorisés à Downing Street pendant les confinements de 2020 et 2021. Le Premier ministre britannique est convoqué par les législateurs pour répondre de ses actes. S’il est prouvé qu’il a sciemment trompé les parlementaires, Johnson pourrait être suspendu ou perdre son poste en tant que député d’Uxbridge et de South Ruislip. Dans une déclaration écrite, Johnson a affirmé que ses déclarations avaient été faites en toute bonne foi, mais cette justification est mise à mal par de nombreux britanniques, qui se sont indignés de ces rassemblements alors que le reste de la population respectait les mesures sanitaires.

Les rassemblements gouvernementaux pendant les confinements britanniques en 2020 et 2021 ont été polémiques. Des hauts responsables gouvernementaux ont été accusés d’avoir organisé des fêtes illégales. Le Premier ministre Boris Johnson a reconnu publiquement avoir assisté à cinq événements qui pouvaient être considérés comme des rassemblements non autorisés, dont une fête surprise pour son propre anniversaire. Johnson a également reçu une amende de la police pour avoir assisté à une soirée arrosée en avril 2020. Ces rassemblements ont suscité l’indignation de nombreux Britaniques, qui ont respecté les mesures sanitaires imposées par le gouvernement.

Dans sa déclaration écrite soumise à la Chambre des communes, Johnson a affirmé qu’il croyait honnêtement que les rassemblements auxquels il avait assisté étaient légaux et qu’aucune règle sanitaire n’était enfreinte. Il a également nié être dans une bulle où les règles ne s’appliquaient pas à lui et aux responsables gouvernementaux. Toutefois, ces affirmations ont été largement critiquées par l’opinion publique. La haut fonctionnaire Sue Gray a publié un rapport très accusateur sur le scandale fin mai 2022. La police de Londres a également mené une enquête distincte sur le scandale, infligeant 126 amendes – dont une à Johnson – pour des soirées nocturnes, des soirées arrosées et des « vendredis à l’heure du vin » organisés dans sa résidence officielle.

Le scandale partygate a coûté cher à Boris Johnson, qui a été contraint de démissionner de son poste de Premier ministre en juillet 2022, après une série de scandales liés à l’argent et à l’éthique. Ce scandale a également eu un impact sur le Parti conservateur, qui a perdu de nombreux électeurs après les révélations sur les rassemblements gouvernementaux. Rishi Sunak, l’actuel Premier ministre, doit faire face aux conséquences de cette affaire, ainsi qu’à une baisse de popularité similaire à celle de son prédécesseur.

En conclusion, le scandale partygate a suscité colère et indignation de la part des Britaniques, qui se sont sentis trahis par les responsables du gouvernement pendant la pandémie. Boris Johnson a finalement reconnu avoir trompé le Parlement sur ces rassemblements, mais cette déclaration a été accueillie avec scepticisme par la population. Ce scandale a également eu des conséquences politiques importantes, coûtant cher au Parti conservateur et à deux Premiers ministres successifs.

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