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Le président français Emmanuel Macron est arrivé mercredi au Gabon, entamant une tournée de quatre jours en Afrique centrale.
En atterrissant dans la capitale Libreville, Macron se rendra en Angola, au Congo et en République démocratique du Congo. Son objectif est de tester de nouveaux « partenariats » contre la montée du sentiment anti-français sur le continent.
La visite du président français a suscité la controverse, l’opposition l’accusant de soutenir le président Ali Bongo, élu de manière controversée en 2016 et susceptible d’être réélu cette année.
A deux jours de ce dix-huitième voyage en Afrique depuis le début de son mandat en 2017, Macron a exposé à Paris sa stratégie africaine pour les quatre prochaines années.
Constatant une hostilité croissante à l’égard de la France, ancienne puissance coloniale en Afrique, il a appelé à une « relation nouvelle, équilibrée, réciproque et responsable » avec le continent.
Il a annoncé une réduction de la présence militaire française, concentrée depuis dix ans sur la lutte contre le djihadisme au Sahel, devenu l’incarnation de l’héritage colonial aux yeux d’une jeunesse locale avide de « nouvelles » indépendances.
« L’Afrique n’est pas un pré-carré », a-t-il dit, prônant une « posture de modestie et d’écoute » dans le prolongement de son discours à Ouagadougou, au Burkina Faso, en novembre 2017.
« Notre intérêt, c’est d’abord la démocratie », a-t-il insisté, promettant aussi de « défendre les intérêts économiques » de la France où de nombreux pays, de la Chine à la Turquie, avancent.
Depuis août 2022, l’armée française est chassée du Mali et du Burkina Faso par les juntes au pouvoir dans ces deux pays. Il a également quitté la République centrafricaine en décembre, où il était intervenu pour mettre fin aux violences interethniques.
Macron signera également vendredi un accord pour développer le secteur agricole en Angola, rencontrant au passage ses homologues du Congo et de la République démocratique du Congo.
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