Les alliés occidentaux de Kyiv en désaccord sur l’envoi d’avions de chasse en Ukraine

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Les États-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni et plusieurs alliés occidentaux ont exprimé leur inquiétude quant à la fourniture d’avions de guerre à l’Ukraine, affirmant que cette décision pourrait aggraver le conflit maintenant dans son onzième mois.

Cependant, Kyiv a obtenu mardi le soutien de la Pologne et des pays baltes dans sa quête pour obtenir des avions de chasse occidentaux.

« L’Ukraine a besoin d’avions de chasse… de missiles, de chars. Nous devons agir », a déclaré le ministre estonien des Affaires étrangères Urmas Reinsalu à Riga, la capitale lettone, lors d’une conférence de presse avec ses collègues baltes et polonais.

Le gouvernement britannique, parmi les plus fervents partisans et fournisseurs militaires de Kyiv, a déclaré que l’envoi de ses avions de chasse n’était « pas pratique ».

Le porte-parole du Premier ministre Rishi Sunak, Max Blain, a déclaré mardi que « les avions de chasse britanniques Typhoon et F-35 sont extrêmement sophistiqués et mettent des mois à apprendre à voler », bien qu’il n’ait pas dit que Londres était opposée à ce que d’autres nations envoient des avions.

Lorsqu’on lui a demandé lundi si son administration envisageait d’envoyer des avions de chasse F-16 en Ukraine, le président américain Joe Biden a répondu : « Non ».

Le chancelier allemand Olaf Scholz a également fermé le sujet de la fourniture d’avions de chasse. Dimanche, il a déclaré que la raison de la discussion pourrait être « des motifs politiques nationaux » dans certains pays.

La France, quant à elle, est assise sur la clôture. Le ministre de la Défense Sébastien Lecornu, qui s’est entretenu mardi à Paris avec son homologue ukrainien Oleksii Reznikov, a déclaré qu’il n’y avait « pas de tabous » sur l’envoi d’avions de chasse. Il a également confirmé que la France enverrait 12 autres canons César dans les semaines à venir.

Cela fait suite aux commentaires du président Emmanuel Macron lundi selon lesquels la France n’a pas exclu l’envoi d’avions de combat en Ukraine mais devrait poser des conditions avant une telle étape.

Les conditions incluent l’escalade des tensions ou l’affaiblissement « des capacités de l’armée française ».

Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a également déclaré lundi qu’il n’y avait « pas de tabous » dans les efforts pour aider l’Ukraine, mais a ajouté que les jets « seraient une très grande prochaine étape ».

Kyiv a exhorté à plusieurs reprises ses alliés à envoyer des avions à réaction, les qualifiant d’essentiels pour défier la supériorité aérienne de la Russie et assurer le succès des futures contre-offensives menées par les chars occidentaux.

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