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Téhéran (AFP) – L’Iran a mis au point un missile hypersonique capable de pénétrer tous les systèmes de défense, a affirmé jeudi le général Amirali Hajizadeh, commandant de son unité aérospatiale des Gardiens de la révolution.
Les missiles hypersoniques, comme les missiles balistiques traditionnels qui peuvent transporter des armes nucléaires, peuvent voler plus de cinq fois la vitesse du son.
« Ce missile balistique hypersonique a été développé pour contrer les boucliers de défense aérienne », a déclaré Hajizadeh, cité par l’agence de presse iranienne Fars.
« Il sera capable de percer tous les systèmes de défense antimissile », a déclaré le général, ajoutant qu’il pensait qu’il faudrait des décennies avant qu’un système capable de l’intercepter ne soit développé.
« Ce missile, qui cible les systèmes anti-missiles ennemis, représente un grand saut générationnel dans le domaine des missiles. »
L’annonce intervient après que l’Iran a admis samedi avoir envoyé des drones en Russie, mais a déclaré qu’il l’avait fait avant la guerre en Ukraine.
Le Washington Post a rapporté le 16 octobre que l’Iran se préparait à expédier des missiles à la Russie, mais Téhéran a rejeté le rapport comme « complètement faux ».
Contrairement aux missiles balistiques, les missiles hypersoniques volent sur une trajectoire basse dans l’atmosphère, atteignant potentiellement leurs cibles plus rapidement.
Le test d’un missile hypersonique par la Corée du Nord l’année dernière a suscité des inquiétudes quant à une course à l’acquisition de la technologie.
La Russie mène actuellement la course au développement des missiles, suivie par la Chine et les États-Unis.
L’Iran et la Russie sont tous deux visés par des sanctions strictes – l’Iran après le retrait unilatéral des États-Unis de l’accord nucléaire de 2015 entre Téhéran et les puissances mondiales, et la Russie depuis qu’elle a envahi l’Ukraine en février.
Les deux pays ont réagi aux sanctions en renforçant la coopération dans des domaines clés pour aider à soutenir leurs économies.
Des pourparlers nucléaires au point mort
Un missile hypersonique est maniable, ce qui le rend plus difficile à suivre et à défendre.
Alors que des pays comme les États-Unis ont développé des systèmes conçus pour se défendre contre les missiles de croisière et balistiques, la capacité de suivre et d’abattre un missile hypersonique reste une question.
L’annonce de jeudi intervient dans un contexte de pourparlers au point mort sur la relance de l’accord nucléaire de 2015.
L’accord conclu avec six grandes puissances – la Grande-Bretagne, la Chine, la France, l’Allemagne, la Russie et les États-Unis – a accordé à l’Iran un allégement des sanctions en échange de garanties qu’il ne pourrait pas développer une arme atomique.
L’Iran a toujours nié vouloir un arsenal nucléaire.
L’accord s’est effondré après le retrait unilatéral des États-Unis en 2018 sous le président Donald Trump.
Cela fait également suite à l’annonce par l’Iran le 5 novembre du vol d’essai réussi d’une fusée capable de propulser des satellites dans l’espace.
Les États-Unis ont exprimé à plusieurs reprises leur inquiétude quant au fait que de tels lancements pourraient stimuler la technologie des missiles balistiques de l’Iran, s’étendant à la livraison potentielle d’ogives nucléaires.
En mars, le gouvernement américain a imposé des sanctions sur les activités liées aux missiles de l’Iran.
Il a déclaré dans un communiqué à l’époque que les mesures punitives faisaient suite à « la récente attaque de missiles de l’Iran contre Arbil, en Irak, ainsi que des attaques de missiles par des mandataires iraniens contre l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ».
« Ces attaques nous rappellent que le développement et la prolifération de missiles balistiques par l’Iran constituent une menace sérieuse pour la sécurité régionale et internationale », a-t-il déclaré.
© 2022 AFP
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