L’Italie est « pleinement engagée » dans le soutien à l’Ukraine, déclare Meloni au chef de l’OTAN


Le nouveau Premier ministre italien a promis le « ferme engagement » du pays envers l’OTAN et les efforts pour mettre fin à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Giorgia Meloni a adopté une position ferme en faveur de l’alliance jeudi après que des membres de sa coalition au pouvoir ont exprimé des sentiments pro-russes.

« Compte tenu de notre principal défi aujourd’hui, l’Italie soutient fermement l’intégrité territoriale, la souveraineté et la liberté de l’Ukraine », a déclaré Meloni avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, à ses côtés.

« La cohésion politique de l’alliance et notre engagement total à soutenir la cause ukrainienne sont, de notre point de vue, la meilleure réponse que les alliés de l’OTAN peuvent donner. »

Les deux fonctionnaires qui se sont rencontrés à son bureau, Meloni déclarant que la meilleure façon de défendre la sécurité européenne était de rester unis.

Stoltenberg, pour sa part, a remercié Meloni pour les engagements de l’Italie à ce jour, qui, selon lui, s’élèvent à « des centaines de millions d’euros » de soutien humanitaire et financier à l’Ukraine et à la direction du groupement tactique de l’OTAN en Bulgarie, entre autres rôles de leadership de l’alliance.

Meloni, qui dirige le premier gouvernement italien dirigé par l’extrême droite depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, a fortement soutenu l’Ukraine dans la guerre.

Ses deux principaux alliés de la coalition, l’ancien Premier ministre Silvio Berlusconi et le leader de la Ligue Matteo Salvini, ont tergiversé ; ils ont également des liens passés avec le président russe Vladimir Poutine.

Dans les jours qui ont précédé Meloni a reçu un mandat pour former un gouvernement, Berlusconi s’est vanté d’avoir renoué avec Poutine.

Les deux hommes ont échangé des cadeaux de vin et des notes « sucrées » alors que le dirigeant russe célébrait son 70e anniversaire.

Meloni a répondu aux commentaires de Berlusconi en l’avertissant qu’il n’y avait pas de place dans son gouvernement pour quiconque soutenant la Russie.



Source link -32