Mina Smallman dénonce l’état de la police métropolitaine de Londres à la suite du meurtre de ses deux filles, dont les corps ont été photographiés par des policiers. La militante pour la sécurité des femmes qualifie la culture « pourrie » de la police du Met de « raciste », « misogyne » et « homophobe ». Elle estime que cette culture s’est développée à cause du recrutement de personnes similaires aux policiers en poste, qui alimentent un sentiment d’impunité.
La culture « pourrie » de la police métropolitaine de Londres
Mina Smallman, la mère de Nicole Smallman et Bibaa Henry, deux sœurs assassinées en juin 2020, a exprimé son point de vue sur l’état de la police métropolitaine de Londres. Elle estime que la culture de cette force de police est « pourrie » et qu’elle s’est développée car les policiers engagent des personnes similaires à eux, ce qui favorise le racisme, la misogynie et l’homophobie.
Selon elle, les amis des policiers les encouragent dans ce type de comportement, ce qui alimente un sentiment d’impunité. Mina Smallman estime que « ce sont les tyrans », les « brebis galeuses », qui dirigent le spectacle dans la police métropolitaine de Londres.
Des policiers condamnés pour avoir photographié les corps des victimes
Le meurtre des deux sœurs en juin 2020 a éclaboussé la police métropolitaine de Londres. En effet, deux policiers ont photographié les corps des victimes et ont partagé les images via WhatsApp. Les policiers ont été condamnés à deux ans et neuf mois de prison chacun en 2021 pour avoir « déshumanisé » les victimes.
Les corps de Nicole Smallman, 27 ans, et Bibaa Henry, 46 ans, ont été retrouvés dans un parc de Londres en juin 2020. Les deux policiers ont fait des remarques désobligeantes et sexistes à propos des deux femmes assassinées tout en partageant des photos de la scène de leur découverte avec un collègue en train de photographier leurs corps.
Un rapport accablant
Le rapport de la baronne Louise Casey sur la police métropolitaine de Londres a conclu que cette force de police était coupable de racisme institutionnel, de misogynie et d’homophobie. Le rapport de 363 pages contient des témoignages d’agressions sexuelles généralement dissimulées ou minimisées.
Selon le Met, 12% des femmes ont déclaré avoir été victimes de sexisme et 13% ont déclaré avoir été harcelées ou attaquées au travail. Le rapport a découvert une culture de l’intimidation, des policiers de première ligne qui se sentaient abandonnés par leurs patrons et démoralisés, ainsi qu’une discrimination qui était « intégrée dans le système ».
Les propos de Mina Smallman mettent en lumière l’importance de sévir contre les abus policiers pour mettre fin à la culture « pourrie » qui règne au sein de la police métropolitaine de Londres.
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