Nouveau rôle pour le « premier fils » ougandais après le tollé sur les réseaux sociaux

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Kampala (AFP) – Le ministère ougandais de la Défense a annoncé mardi que le puissant fils du président, Muhoozi Kainerugaba, ne dirigerait plus les forces terrestres du pays, quelques heures après qu’une tirade sur les réseaux sociaux par le rejeton au franc-parler a provoqué un tollé au Kenya.

Le ministère a déclaré que le président Yoweri Museveni avait également promu son fils de 48 ans au rang de général, mais les analystes ont déclaré que cette élévation était probablement une décision cosmétique visant à abaisser son profil dans la région.

« Conformément aux pouvoirs qui lui ont été confiés en tant que président et commandant en chef, le président Yoweri Museveni a promu le lieutenant-général Muhoozi Kainerugaba au rang de général », a indiqué le ministère dans un communiqué.

Bien que Kainerugaba ait nié à plusieurs reprises qu’il avait l’intention de succéder à son père de 78 ans – l’un des dirigeants les plus anciens d’Afrique – il a connu une ascension rapide dans les rangs de l’armée ougandaise et a souvent suscité la controverse sur les réseaux sociaux.

Cette décision fait suite à l’approbation ce week-end de certains hauts responsables du Mouvement de résistance nationale (NRM) au pouvoir qui ont choisi Museveni comme candidat aux élections présidentielles de 2026 dans le pays.

Peu de temps après, Kainerugaba a déclenché une tempête de feu sur Twitter avec des tweets discutant des plans d’envahir le Kenya.

« Il ne nous faudrait pas, à nous, mon armée et moi, 2 semaines pour capturer Nairobi », a-t-il déclaré lundi soir, avant de faire volte-face.

« Je ne battrais jamais l’armée kenyane parce que mon père m’a dit de ne jamais le tenter ! Donc, nos gens au Kenya devraient se détendre ! »

Les fracas des médias sociaux ont forcé le ministère ougandais des Affaires étrangères à intervenir et à publier une déclaration exprimant son « engagement envers le bon voisinage (et) la coexistence pacifique » avec le Kenya.

En tant que soldat en service, Kainerugaba n’a pas le droit de discuter de questions politiques en public.

Mais cela ne l’a pas empêché d’exprimer ses opinions sur des questions sensibles de politique étrangère, offrant des opinions sur des sujets allant du coup d’État de l’année dernière en Guinée à la guerre brutale dans le nord de l’Éthiopie.

« Baisser son profil »

« Une explication potentielle de la tempête Twitter de Muhoozi ces derniers jours est l’approbation de son père pour les élections de 2026 par les hauts responsables du NRM au cours du week-end », a déclaré Kristof Titeca, expert des affaires centrafricaines à l’Université d’Anvers.

« Cela aurait pu le déclencher, car il pourrait aussi viser les élections de 2026 », a déclaré Titeca à l’AFP.

« On peut se demander si cette promotion implique effectivement plus de pouvoir. Cela pourrait être perçu comme un moyen de baisser son profil et de réduire son pouvoir réel. »

Un analyste politique ougandais qui s’est entretenu avec l’AFP sous couvert d’anonymat a confirmé, affirmant que « l’élévation au rang de général était une manœuvre cosmétique (par Museveni) pour éviter de contrarier » son fils.

Kainerugaba a déclaré que l’annonce de mardi était un motif de « célébration ».

« Je remercie mon père pour ce grand honneur », a-t-il déclaré sur Twitter.

Kainerugaba continuera à servir de conseiller présidentiel de haut niveau sur les opérations spéciales – un rôle qui s’étend à la sphère politique.

Ses interventions en politique étrangère ne se sont pas limitées aux médias sociaux.

Il aurait joué un rôle déterminant dans le récent rapprochement entre l’Ouganda et le Rwanda et aurait été impliqué dans une opération conjointe lancée l’année dernière par les forces ougandaises et congolaises contre le groupe rebelle des Forces démocratiques alliées dans l’est de la République démocratique du Congo.

La perspective de l’élévation de Kainerugaba à la présidence a suscité la colère des politiciens de l’opposition et des critiques du gouvernement, forçant certains à l’exil.

L’éminent auteur Kakwenza Rukirabashaija s’est enfui en Allemagne en février de cette année, alléguant qu’il avait été torturé en détention pour avoir insulté Museveni et Kainerugaba, qu’il a décrits comme « obèses », « grognon » et « bébé despote ».

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