Pâtisseries et sushis : comment Renault et Nissan redéfinissent leur alliance


Les projets annoncés dans le cadre de leur nouvelle relation incluent des plans pour Nissan de construire un nouveau modèle Renault pour le marché mexicain, où Nissan est la marque la plus vendue, tandis que Renault aidera Nissan à se développer en Amérique latine grâce à l’utilisation de son usine argentine.

En Europe, les deux ont souligné le développement et la production par Renault d’un remplacement entièrement électrique pour la petite voiture Nissan Micra à partir de 2026 avec 80% de points communs avec la Renault 5 qui est prévue en 2024.

Alors que les deux sociétés travaillaient sur l’enchevêtrement de frustrations qui s’étaient accumulées sous la direction de l’ancien PDG Carlos Ghosn, elles ont réalisé que le sujet épineux de la propriété intellectuelle, ou propriété intellectuelle, n’avait jamais été correctement établi au sens juridique.

« Discussion douloureuse » sur la propriété intellectuelle

« Nous sommes devenus des docteurs en propriété intellectuelle », a plaisanté de Meo, provoquant un grand rire d’Uchida. « L’avantage de la discussion très douloureuse est que nous avons un système qui fonctionne maintenant », a déclaré de Meo. Il a déclaré que les pourparlers « ont probablement résolu la grande majorité des problèmes de propriété intellectuelle hérités », faisant référence aux technologies actuelles qui pourraient être utilisées par les partenaires dans de futurs projets, notamment la coentreprise Renault et Geely’s Horse qui construira des moteurs à combustion interne.

L’idée est qu’à l’avenir, les trois entreprises ne travailleront ensemble que si le projet a un sens financier pour l’autre, plutôt que d’être forcées d’accepter un partenariat.

Le nouvel accord, dans lequel Renault et Nissan détiennent une participation de 15% dans l’autre avec le reste de la part de Renault dans Nissan – 28% – détenu en fiducie, transforme leur relation en une « situation juridique simple et normale entre des partenaires qui veulent travailler ensemble », a déclaré le président de Renault, Jean-Dominique Senard, lors de l’événement londonien.

L’atmosphère entre Uchida et de Meo lors de l’événement de Londres était celle d’une amitié compétitive, et c’est ce que le nouvel accord est censé favoriser. Pour gagner la participation des autres à un projet, le partenaire doit d’abord présenter un dossier convaincant pour les avantages financiers.

La preuve en sera dans les collaborations à venir. Le problème avec les relations ouvertes est qu’elles échouent souvent si des partenaires extérieurs se révèlent plus compatibles. Un divorce pourrait encore être sur les cartes.



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