Vladimir Poutine a disparu du public pendant 12 jours, soulevant des doutes sur sa localisation après des images potentiellement falsifiées. Sa dernière apparition remonte au 7 novembre, alors que des réunions récentes pourraient être préenregistrées. Ce silence coïncide avec une escalade du conflit en Ukraine, où des missiles ont été utilisés contre des cibles russes. Poutine a réagi en menaçant d’employer des armes nucléaires si les attaques ukrainiennes se poursuivent.
Vladimir Poutine a mystérieusement disparu des yeux du public depuis 12 jours, suite à la menace alarmante de son régime concernant une possible Troisième Guerre mondiale. Une anomalie dans des photos prétendument récentes a soulevé des interrogations sur l’emplacement réel de Poutine. Sa dernière apparition officielle a eu lieu le 7 novembre à Sotchi, lors du Forum Valdai, où il a félicité Donald Trump pour sa victoire électorale. Bien qu’il ait semblé être actif après cette date, une erreur cruciale pourrait remettre en question la véracité de ces images.
Le tyran russe a été vu en compagnie d’Alexei Nechayev, leader de la faction des Nouveaux Gens, le 19 novembre. Nechayev aurait informé Poutine que ses députés avaient récemment soutenu la première lecture d’un budget fédéral, qui prévoit une augmentation significative des dépenses militaires. Cependant, ce rapport soulève des incohérences, car la première lecture avait eu lieu le 24 octobre et la seconde lecture n’a pas été mentionnée. En outre, Nechayev a depuis changé de coiffure, suggérant que les images diffusées étaient anciennes. La chaîne Faridaily Telegram, qui suit de près les mouvements de Poutine, a suggéré que cette réunion et d’autres apparitions récentes avaient été préenregistrées. Elle a noté : « Le Kremlin annonce souvent les réunions bilatérales de Poutine bien après leur déroulement réel. »
Une Stratégie de Disparition
Ce phénomène, souvent désigné par le terme journalistique « produits en conserve », permet au président russe d’échapper à l’attention médiatique. Pendant ce temps, le service de presse du Kremlin utilise cette stratégie pour donner l’illusion que Poutine travaille sans relâche. Une autre réunion préenregistrée aurait eu lieu avec Leonid Slutsky, leader du Parti libéral-démocrate, le 14 novembre, où il a informé Poutine des résultats des élections parlementaires qui avaient eu lieu en septembre. Étonnamment, Poutine exige que toutes les personnes qu’il rencontre en personne respectent une quarantaine de cinq jours, ce qui soulève des questions sur la validité de cette rencontre, puisque Slutsky avait été actif publiquement avant leur réunion.
La disparition de Poutine entre le 8 et le 20 novembre coïncide avec un tournant dans le conflit en Ukraine, où des missiles de longue portée ont été utilisés pour la première fois. Les forces ukrainiennes, sous le commandement de Volodymyr Zelensky, ont utilisé des missiles ATACMS fournis par les États-Unis pour frapper un arsenal de munitions russe dans la région de Bryansk, après que Joe Biden a autorisé leur utilisation limitée. En réponse, Poutine a approuvé une nouvelle doctrine nucléaire menaçant d’employer ces armes contre l’Occident si l’Ukraine continuait ses attaques. Dmitry Medvedev, vice-président du conseil de sécurité du Kremlin, a averti que cela pourrait mener à une Troisième Guerre mondiale nucléaire.
Des frappes en territoire ennemi
Pour la première fois, l’Ukraine a utilisé des missiles Storm Shadow, fournis par le Royaume-Uni, pour frapper des cibles en Russie. Des images montrent des débris de missiles dans le village de Marine, à Kursk. Le Premier ministre britannique Keir Starmer n’avait pas donné son accord à Kyiv pour lancer ces attaques, mais a récemment laissé entendre que cela pourrait bientôt changer. Selon les rapports, jusqu’à 12 missiles ont été lancés par un avion ukrainien. Ces missiles britanniques sont particulièrement redoutables, car ils sont conçus pour contourner les défenses aériennes.