Revue de l’Orchestre philharmonique national roumain/Smbatyan – La virtuosité de Vengerov fait monter la température | Musique classique

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Bu comme un gala Maxim Vengerov, ce programme de classiques populaires a également été une vitrine pour l’Orchestre Philharmonique National Roumain, le nom de tournée quelque peu grandiose de la Philharmonie de Brașov. Un ensemble raffiné et discipliné, ils sont originaires de la septième ville la plus peuplée de Roumanie, située en plein milieu de la Transylvanie. Sous la direction du chef d’orchestre arménien Sergey Smbatyan, leur performance robuste a pris de l’ampleur au fil de la soirée.

La première moitié a démarré sur les chapeaux de roue avec l’éternelle Suite Carélie de Sibelius. La ballade centrale a fait ressortir le côté terreux bruni des cordes graves du RNPO, bien que l’Intermezzo aurait pu être plus léger sur ses pieds. L’ouverture fantastique de Roméo et Juliette de Tchaïkovski était plus captivante, avec Smbatyan en partie urgent, en partie cajolant, créant le genre de phrasé imaginatif et dynamique qui manquait d’une manière ou d’une autre à Sibelius.

Né en Ukraine, le compositeur Alexey Shor vit désormais aux États-Unis. Mathématicien de formation, la musique a d’abord été pour lui un passe-temps. Il a depuis rattrapé le temps perdu avec une liste respectable de musiciens poids lourds persuadés d’interpréter sa musique tonale et désireuse de plaire. Enchanted Moment, une commande de quatre minutes, était animée mais inoubliable, le genre de musique légère qui a disparu avec les années 1960. Les paysages marins en quatre mouvements, pour violon et orchestre, étaient plus attrayants, bien que ses couleurs primaires et ses textures invariables finissent par pâlir. Le poétique Lonely Sail s’est démarqué, Vengerov ajoutant du piquant émotionnel à une musique autrement résolument vanillée.

Il revenait au génial, quoique hérissé, premier concerto pour violon de Prokofiev de dresser les poils de la nuque. Jouant avec un charme décontracté et collégial, Vengerov a livré une performance incendiaire, sa ligne resplendissante planant au-dessus de ses collaborateurs d’orchestre. Déchirant des passages de bravoure avec une technique stupéfiante, sans effort dans le registre aigu périlleux de son instrument et avec des trilles délicieusement contrôlés, le virtuose s’est révélé au sommet de son jeu très considérable.

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