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La misère économique est le thème central de tant de bulletins, comme le rapporte une armée de correspondants au visage solennel du front du désespoir avec leurs études de cas de ménages en difficulté et leurs statistiques sur l’aggravation de la pauvreté.
Sur les ondes passe une bande-son implacable de tristesse sur le sous-financement des services publics, le système de protection sociale et la main-d’œuvre de l’État.
Dans ce récit angoissé, la banque alimentaire et la ligne de piquetage sont désormais les symboles jumeaux de la « Bretagne brisée ».
Pourtant, dans toute sa négativité incessante, c’est une image unilatérale qui ne correspond pas à la réalité complexe de notre nation aujourd’hui.
Il est juste que les médias mettent en lumière la souffrance de nombreuses familles à faible revenu, mais parfois la couverture médiatique, étayée par des groupes de pression et des syndicats, dégénère en propagande contre le gouvernement.
L’exagération criarde et l’hystérie politiquement motivée n’aideront pas à lutter contre les véritables privations. La prospérité ne peut être atteinte en prétendant que notre pays est un cas désespéré en proie à la misère massive et à la crise économique.
Au contraire, il faut reconnaître que la Grande-Bretagne s’avère beaucoup plus résiliente que ne le suggèrent tous les pessimistes.
Bien que les derniers chiffres montrent que l’économie s’est contractée au troisième trimestre de cette année, les perspectives pour 2023 s’annoncent plus brillantes qu’elles n’auraient semblé possibles il y a quelques mois, lorsqu’une récession profonde et prolongée semblait inévitable.
Pas plus tard qu’hier, signe bienvenu d’un regain de confiance des consommateurs malgré la crise du coût de la vie, une analyse d’experts a montré que le nombre d’acheteurs du lendemain de Noël dans nos rues principales avait augmenté de 40% par rapport à l’année dernière.
Aidé par un plein emploi soutenu à un niveau jamais vu depuis le début des années 1970, ce regain d’optimisme se traduit par d’autres aspects. L’un est le boom surprenant des ventes de voitures neuves, où les immatriculations ont augmenté de près d’un quart en novembre pour atteindre 143 000 véhicules.
Un autre est la flambée des ventes de vacances d’été, qui ce mois-ci a dépassé d’environ 25% les niveaux d’avant la pandémie.
« Il y a un grand marché qui a des économies, n’a pas voyagé depuis quelques années et est désireux de le faire », explique Advantage Travel.
En effet, l’augmentation du niveau d’épargne détenue par les Britanniques est un autre indicateur de la robustesse sous-jacente de l’économie.
Attirés par des taux d’intérêt plus élevés, les épargnants du pays ont versé pas moins de 11 milliards de livres sterling sur des comptes d’épargne à taux fixe en octobre, le plus élevé jamais enregistré. Ce n’est pas une économie dirigée vers la morgue ou les soins intensifs. Cela aurait pu être le cas si ces jumeaux du chaos, Liz Truss et son chancelier Kwasi Kwarteng, étaient restés aux commandes.
Mais heureusement, ils ont été remplacés par Rishi Sunak et Jeremy Hunt, bien plus capables et expérimentés, la paire idéale pour les temps troublés.
Leur programme pragmatique de restauration des finances publiques a déjà stabilisé les marchés monétaires internationaux et introduit la stabilité dans Whitehall.
Dans le même temps, l’inflation semble avoir atteint un pic, en particulier parce que les prix de l’énergie commencent à baisser alors que l’Europe crée des lignes d’approvisionnement alternatives plutôt que de dépendre du gaz russe.
Les prix de l’immobilier ne se sont pas effondrés, même si une correction tardive l’année prochaine contribuerait en fait à rendre l’immobilier plus abordable. L’inflation des salaires n’a pas non plus échappé à tout contrôle, sauf dans l’imagination fiévreuse des patrons syndicaux.
Les pessimistes soutiennent que la Grande-Bretagne a été mortellement endommagée par le Brexit, laissant notre pays isolé sur la scène mondiale. Mais c’est plus un mythe.
Nous restons un phare d’innovation et d’engagement, comme le révèle le fait remarquable que la Grande-Bretagne est le leader du secteur technologique européen, où notre industrie – qui emploie plus de trois millions de personnes et est forte dans toutes les régions – vaut plus du double de celle de l’Allemagne.
L’attractivité de la Grande-Bretagne est également célébrée par l’industrie du voyage, qui prédit que 2023 sera « une grande année », en partie à cause du couronnement. On estime que les 35 millions de visiteurs internationaux venant ici stimuleront notre économie d’un record de 29,5 milliards de livres sterling, encore plus qu’avant Covid.
Oui, nous avons de sombres problèmes économiques, comme les dettes d’État et la culture de la dépendance à l’aide sociale, mais nous sommes toujours une grande nation avec le talent, la vision et la force pour les surmonter – tant que les défaitistes ne sont pas autorisés à fixer l’ordre du jour.
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