Le chef des Nations Unies, Antonio Guterres, a été déclaré persona non grata en Israël après avoir exprimé des condoléances pour la mort de Mohammad Abu Itiwi, un terroriste impliqué dans le massacre du Nova Festival. La révélation qu’Abu Itiwi était un employé de l’UNRWA a provoqué la colère israélienne, dénonçant l’ONU pour partialité. Dans un contexte de tensions croissantes, une ancienne otage israélienne a appelé l’ONU à protéger les droits humains face au terrorisme.
Le responsable des Nations Unies a été déclaré persona non grata en Israël après avoir exprimé sa tristesse suite à la mort d’un terroriste abattu à Gaza le 7 octobre.
Mohammad Abu Itiwi, reconnu pour avoir orchestré le massacre des participants au Nova Festival alors qu’ils cherchaient refuge, était un agent humanitaire travaillant avec l’UNRWA. Sa mort a suscité l’indignation, notamment de la part du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui l’a qualifié de « collègue ». Cette déclaration a provoqué une vive réaction en Israël.
Israël Katz, le ministre des Affaires étrangères, a vivement critiqué Guterres, l’accusant de faire preuve d’hypocrisie et d’insensibilité. Il a notamment déclaré : “Guterres pleure la mort de son ‘collègue’, un militant du Hamas qui a dirigé des attaques contre des civils israéliens.”
Les forces israéliennes affirment qu’Abu Itiwi était un commandant d’unité au sein du Hamas, impliqué dans le massacre survenu dans un abri à Re’im. L’UNRWA a indiqué qu’un de ses employés avait été tué dans une frappe israélienne, affirmant qu’il était lié à des activités terroristes.
Des sources israéliennes précisent qu’Abu Itiwi avait été employé par l’agence onusienne depuis juillet 2022 et aurait joué un rôle dans l’assassinat de 1 200 personnes ainsi que dans l’enlèvement de 251 otages. Il a été reconnu sur des vidéos des événements tragiques, sans qu’aucune mesure ne soit prise à son encontre.
Ces critiques sont survenues à la suite du témoignage poignant d’une ancienne otage israélienne, qui a appelé l’ONU à agir après avoir subi des violences pendant sa captivité par un membre du Hamas. Amit Soussana, libérée en novembre dernier, a demandé au Conseil de sécurité de protéger les droits humains et de rendre justice face au terrorisme.
Elle a partagé son expérience d’enlèvement, décrivant des conditions de détention inhumaines et des agressions sexuelles. “Il ne se passe pas un jour sans que je pense à ce que j’ai vécu,” a-t-elle déclaré, soulignant sa libération comme une lumière dans l’obscurité de son expérience.
Les tensions continuent de croître dans la région, récemment intensifiées par des combats au sud du Liban, où plusieurs soldats israéliens ont été tués par des attaques du Hezbollah.
Les victimes comprenaient le cousin d’un otage précocement enlevé lors des attaques du 7 octobre de l’année dernière, soulignant l’impact dévastateur de la violence sur de nombreuses familles.