[ad_1]
Publié le: Modifié:
Jérusalem (AFP) – Un policier israélien a été tué lundi dans une attaque au couteau perpétrée par un garçon palestinien à Jérusalem-Est annexée, a annoncé la police, déclenchant une descente dans un camp de réfugiés au milieu d’un pic de violence.
Le garde-frontière a été poignardé lundi après-midi alors qu’il fouillait un bus à l’entrée du camp de réfugiés de Shuafat à Jérusalem-Est, ont indiqué des officiers, qui ont arrêté un Palestinien de 13 ans du camp.
Asil Suaed, 22 ans, d’une ville bédouine du nord d’Israël, est décédé plus tard des suites de ses blessures, à la fois du coup de couteau et du coup de feu, après qu’un civil a ouvert le feu dans l’intention de toucher l’agresseur mais l’a raté.
Les agents sont ensuite entrés dans le camp de Shuafat et ont arrêté les parents et le frère de l’agresseur présumé, au cours desquels la police a déclaré qu’un Palestinien « aurait tenté d’écraser » des agents, ajoutant que le chauffeur avait été abattu et « emmené pour un traitement médical ».
Plus tôt lundi, un adolescent juif a été blessé lors d’une autre attaque dans la vieille ville de Jérusalem, Israël a frappé une base du Hamas à Gaza à la suite de tirs de roquettes et un Palestinien a été tué lors d’un raid de l’armée en Cisjordanie occupée.
La police a arrêté un Palestinien de 14 ans également de Shuafat, qui aurait poignardé un jeune de 17 ans dans la vieille ville de Jérusalem, qui a subi des blessures mineures.
L’année dernière a été l’année la plus meurtrière en Cisjordanie depuis que les Nations Unies ont commencé à suivre les victimes sur le territoire en 2005.
Depuis le début de cette année, le conflit israélo-palestinien a coûté la vie à 47 adultes et enfants palestiniens, dont des militants et des civils.
Neuf civils israéliens, dont trois enfants, un civil ukrainien et le policier ont été tués au cours de la même période, selon un décompte de l’AFP basé sur des sources officielles des deux côtés.
– ‘D’importants dégâts’ –
Par ailleurs, à Gaza sous blocus israélien, l’armée a déclaré avoir frappé « un complexe souterrain contenant des matières premières utilisées pour la fabrication de roquettes » appartenant au Hamas, qui dirige l’enclave.
L’armée a déclaré que les frappes étaient « une réponse » à une roquette tirée samedi depuis le territoire côtier vers Israël.
Un porte-parole du ministère de l’Intérieur du Hamas à Gaza a déclaré que les frappes avaient causé « d’importants dégâts à quatre maisons, une salle de mariage et une station-service », mais aucune victime n’a été signalée.
Un haut responsable du Hamas, Mushir al-Masri, a déclaré que de nouvelles frappes entraîneraient une réponse militaire, avertissant que les roquettes du groupe atteindraient « des cibles au sol à Tel-Aviv et au-delà ».
En Cisjordanie, le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu’Amir Ihab Bustami, 21 ans, avait été tué lors d’un raid israélien avant l’aube à Naplouse, théâtre d’affrontements répétés au cours de l’année écoulée.
L’armée a déclaré que les forces israéliennes avaient appréhendé deux hommes, Abdul Kamel Jouri et Osama Taweel, qui auraient abattu le soldat Ido Baruch en octobre.
L’armée a annoncé avoir détenu trois autres suspects, après qu’Israël ait passé des mois à recueillir des renseignements pour trouver « où se cachaient les assaillants ».
« Les forces sont arrivées à l’appartement de la cachette et un échange de tirs a été déclenché entre les forces et les suspects recherchés », a-t-il ajouté.
Approbations de règlement
Dans une démarche susceptible d’attiser davantage les tensions, le cabinet de sécurité israélien a annoncé dimanche soir qu’il légaliserait neuf colonies juives de Cisjordanie en réponse aux attaques palestiniennes meurtrières.
Le gouvernement radical du Premier ministre Benjamin Netanyahu a également annoncé une présence sécuritaire renforcée à Jérusalem-Est.
Un communiqué du cabinet de sécurité a déclaré que de nombreuses communautés de colons nouvellement autorisées en Cisjordanie existaient depuis des années, et d’autres depuis des décennies, mais n’avaient pas été auparavant reconnues comme légitimes par le gouvernement israélien.
Le Premier ministre palestinien Mohammad Shtayyeh a appelé la communauté internationale à « punir » Israël pour cette décision.
Le ministre jordanien des Affaires étrangères a déclaré que cela alimenterait la violence, le porte-parole Sinan Majali avertissant que « tout le monde en paiera le prix ».
Lors de la réunion du cabinet de sécurité de dimanche, des responsables ont également déclaré qu’ils avaient l’intention d’annoncer un nouveau cycle de construction de logements pour les colons en Cisjordanie.
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré lundi qu’il était « profondément troublé » par les mesures prises par Israël pour faire avancer les implantations, avertissant que de telles actions « exacerbent les tensions et compromettent les perspectives d’une solution négociée à deux États ».
Quelque 475 000 colons juifs vivent désormais sur le territoire palestinien, occupé par Israël depuis la guerre des Six jours de 1967.
La majeure partie de cette population réside dans des colonies qu’Israël a autorisées unilatéralement, mais certaines vivent dans des communautés qui n’ont pas reçu l’autorisation du gouvernement.
Toutes les colonies sont considérées comme illégales au regard du droit international.
© 2023 AFP
[ad_2]
Source link -33