Rahul Gandhi, chef du Congrès indien, condamné à deux ans de prison pour diffamation
Un tribunal de Surat, dans l’État du Gujarat en Inde, a condamné le chef du Congrès, Rahul Gandhi, à deux ans de prison pour une affaire de diffamation pénale. Selon les médias locaux, cette affaire a été déposée contre lui en 2019 pour sa prétendue remarque sur le « nom de famille Modi ». Bien que Rahul Gandhi soit actuellement en liberté sous caution, la condamnation pourrait avoir des conséquences juridiques importantes pour lui.
Le chef du Congrès en liberté sous caution dans plusieurs autres affaires de diffamation
Rahul Gandhi est également en liberté sous caution dans plusieurs autres affaires de diffamation. En décembre 2015, lui et sa mère Sonia Gandhi ont été libérés sous caution de Rs. 50 000 dans l’affaire poursuivie par le chef du BJP Swamy subramanien. Le 6 juillet 2019, il a été libéré sous caution par un tribunal de Patna dans une autre affaire de diffamation pour ses propos disant « tous les Modis sont des voleurs ».
Le chef du Congrès a également été libéré sous caution par un tribunal d’Ahmedabad en juillet 2019 dans une affaire de diffamation déposée par la Ahmedabad District Cooperative Bank. Dans cette affaire, il avait allégué que la banque était impliquée dans une escroquerie d’échange de billets de banque lors de la démonétisation. En novembre 2016, il avait été libéré sous caution dans une autre affaire déposée par un travailleur du RSS pour avoir déclaré que le RSS avait tué Mahatma Gandhi.
Les autres affaires judiciaires impliquant Rahul Gandhi
Outre les affaires de diffamation, Rahul Gandhi est également impliqué dans plusieurs autres affaires judiciaires. En 2012, il a été accusé de tricherie et d’abus de confiance dans l’acquisition d’Associated Journals Ltd par Young Indian Ltd (YIL).
En 2019, il a fait l’objet d’une plainte pour sédition après avoir fait la remarque « Viol en Inde ». Il a également été poursuivi pour diffamation pour avoir fait des remarques contre le combattant de la liberté VD Savarkar.
En mars 2022, la police de Delhi a également cherché à enregistrer la déclaration de Rahul Gandhi et à obtenir des informations sur des victimes d’agressions sexuelles qui l’ont approché lors de sa tournée Bharat Jodo Yatra.
Conséquences politiques possibles pour Rahul Gandhi
La condamnation de Rahul Gandhi à deux ans de prison pour diffamation pourrait avoir des implications politiques importantes pour lui et le Congrès. Si la condamnation est maintenue en appel, Rahul Gandhi perdrait son siège de député et serait disqualifié pour les élections à venir.
Cependant, même si la condamnation est suspendue ou annulée, Rahul Gandhi pourrait faire face à d’autres problèmes juridiques dans les affaires les plus récentes le concernant. Ces affaires pourraient également compromettre ses chances de devenir un jour Premier ministre de l’Inde.
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