Vue d’ensemble : la réalité désordonnée et magique de la maternité | La photographie

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Jo dire que le sujet du livre d’Andi Gáldi Vinkó est un journal intime de la maternité n’a rien à voir avec la vulnérabilité charnelle et ludique de ses images. Titré Désolé je Donné Naissance je Disparu Mais Maintenant je Dos, le journal du photographe hongrois est une sorte de récit de voyage sur la terre étrangère magique et étrange de l’accouchement. « Quand j’ai réalisé que j’étais enceinte », écrit-elle en guise d’introduction, « je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait. À quel point la maternité était désordonnée et brute, imprévisible et incontrôlable par rapport aux images que j’avais en tête à partir de films, de photos, de peintures réalisées par des hommes.

Ses images vous emmènent au plus profond de cet endroit incontrôlable, son corps n’est plus tout à lui, colonisé par d’autres forces dramatiques. Sa caméra regarde tout gonfler, alors qu’elle photographie les avant et les après : « Ensuite, j’étais une artiste émergente, voyageant et allant à des foires d’art, des expositions et des vernissages. Maintenant, je suis une mère de deux enfants qui travaille sur du temps emprunté, espérant que les années que j’ai perdues à cause de la maternité pourront être écrites sur mon CV sans culpabilité ni honte.

Cette image est une sorte de coda triomphale à certaines des luttes épuisantes, belles et comiques entre la mère et la nouvelle vie qui se sont déroulées auparavant. Les framboises sur les doigts de son enfant fournissent des échos visuels des pages précédentes de tendres intimités allaitées. « Ce work in progress, qui sera toujours un work in progress », écrit-elle, pose de nombreuses questions. La première est : « Comment quelque chose d’aussi universel que la maternité peut-il être si solitaire ? » D’autres sont : « Qu’en est-il de nos corps, de nos hormones, de nos pensées, de nos amis, de nos amours ? Nos carrières, nos maisons, notre vaisselle, notre lessive, nos désirs sexuels ? Son livre lui fournit une sorte de réponse : « J’adore être mère. J’aimais aussi être artiste.

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