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Le site Internet « Les Survivants », à l’origine d’une campagne anti-avortement sur des vélos en libre-service à Paris l’année dernière, a été fermé, a annoncé la Mairie de Paris dans un communiqué mardi 13 février.
En mai et juin derniers, des milliers d’autocollants ont été apposés illégalement sur Vélib, le système de location de vélos en libre-service de la ville de Paris, reprenant le même logo.
Des messages tels que « Et si vous l’aviez laissé vivre ? » étaient parmi ceux collés sur les vélos.
En réponse, la Mairie de Paris a lancé en septembre dernier une campagne d’information pour réaffirmer le droit à l’avortement, avec les numéros et adresses des différents centres de Planning familial de la capitale.
Le conseil municipal a également porté l’affaire devant les tribunaux, dont l’enquête a conduit à la fermeture du site lundi 12 février.
« La fermeture du site Les Survivants est une excellente nouvelle pour les droits des femmes », a déclaré la maire de Paris Anne Hidalgo, dénonçant un « site de désinformation » qui « met les femmes en danger ».
Inadmissible et illégal ! Le collage anti-IVG revendiqué par les mal-nommés « Survivants » est une honte pour notre République, pour Paris et ses valeurs. Je vais prendre toutes les mesures pour que cela ne se reproduise pas. pic.twitter.com/TDX2QGfCWs
-Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 25 mai 2023
Sur X et Instagramle collectif « Les Survivants » se décrit dans sa bio comme un « mouvement solidaire de citoyens mal à l’aise face à l’élimination à froid d’un enfant sur quatre en France ».
« La fermeture de ce site est la première grande victoire ! [ … ] L’espace public parisien doit être l’arène du droit à l’avortement ! Hélène Bidard, adjointe à la maire de Paris chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la jeunesse et de l’éducation populaire, a déclaré.
Même si le site Internet a été fermé, la ville de Paris reste déterminée à poursuivre son action en justice pour identifier et poursuivre en justice les auteurs de la campagne anti-avortement, indique le communiqué.
Alors que le Sénat doit étudier à partir de mercredi 14 février le projet de loi visant à inscrire l’avortement dans la Constitution, Hidalgo a réitéré son soutien à cette proposition, qui bénéficie également du soutien du président français Emmanuel Macron.
« Alors que nous attendons avec impatience l’inscription du droit à l’avortement dans notre Constitution, c’est un signal fort en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes. Continuons! » conclut-elle.
En 2022, quelque 234 300 avortements ont été recensés en France, selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES).
[Edited by Alice Taylor]