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Lors de la prochaine réunion des ministres de l’énergie de l’UE, lundi 4 mars, le ministre français de l’Économie Bruno Le Maire et le ministre délégué à l’Énergie Roland Lescure représenteront la France, soulevant des questions sur la répartition des tâches entre les deux hommes.
Habituellement, un seul ministre de chaque État membre assiste à ces réunions. Mais pour ce premier Conseil Energie après le remaniement ministériel français, dont l’ordre du jour inclut la préparation de la sécurité d’approvisionnement de l’hiver prochain et la flexibilité de la demande énergétique, les ministres seront présents ensemble.
« Puisque les deux [Le Maire and Lescure] sont en charge de l’énergie, il était important pour eux d’assister ensemble au premier Conseil de l’énergie », a expliqué l’équipe de Le Maire à Euractiv France.
Lescure est ministre délégué à l’Industrie et à l’Energie depuis début février, tandis que Le Maire est son ministre de tutelle en charge de l’Economie, des Finances, de l’Energie, de la Souveraineté industrielle et numérique, et donc aussi de l’Energie depuis le remaniement ministériel intervenu. en janvier.
Le poste de l’ancienne ministre de l’énergie, Agnès Pannier-Runacher, a été supprimé lors du remaniement, les fonctions étant désormais réparties entre les deux hommes. Tous deux ont donc le droit d’assister aux réunions ministérielles européennes sur ce sujet.
De nombreux observateurs s’interrogent cependant sur l’utilité d’une telle procédure, d’autant que les deux ministres seront également présents à la réunion de l’alliance nucléaire qui se tiendra en amont du Conseil de l’énergie.
Travailler en binôme
Deux ministres participant au même Conseil sont rares et soulèvent des questions sur les mandats respectifs des ministres.
Lors d’une réunion avec les journalistes le 21 février, Lescure a balayé la différence des rôles. « Quand on lui demande ce que Bruno [Le Maire] fait, ce que Roland [Lescure] fait – est Bruno ‘M. Nucléaire’ et Roland ‘M. Solaire’? – la réponse est non », a-t-il déclaré.
« Nous allons faire avec l’énergie ce que nous avons fait avec l’industrie : travailler en binôme », a-t-il précisé.
L’équipe de Le Maire a ajouté mercredi 28 février, jour où le cabinet a confirmé que les deux hommes voyageraient ensemble, qu’il « a à cœur de montrer à ses homologues et partenaires européens la synergie entre son travail et celui de Lescure ».
Deux ministres pour un siège
Un premier exemple de cette « synergie » a été mis en évidence lors du 50e anniversaire de l’Agence internationale de l’énergie, organisé à Paris dans les locaux de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) les 14 et 15 février.
Lors de l’événement, Lescure a présidé plusieurs réunions auxquelles ont participé des acteurs internationaux de l’énergie. Le Maire, de son côté, a animé les séances plénières, qui ont été retransmises en direct.
Si ce fonctionnement « très fluide » justifie, selon l’entourage des ministres, leur rassemblement lors d’un Conseil européen, de nombreux observateurs du monde académique et industriel de l’énergie en doutent.
Contactés par Euractiv France, certains ont critiqué le caractère apparent d’une opération formelle et manquant de substance : « Si Bruno Le Maire ne vient qu’une seule fois, c’est qu’il n’était là que pour les caméras », a déclaré un universitaire à Euractiv France. « S’il revient, c’est qu’il est le seul aux commandes », a-t-il ajouté.
Même stratégie pour l’alliance nucléaire
Les deux ministres devraient adopter la même approche lors de la première réunion de l’alliance nucléaire après le départ de son fondateur et ancien ministre de l’énergie Pannier-Runacher.
Le Maire avait profité d’une rencontre avec le ministre bulgare de l’Energie Rumen Radev le 21 février à Paris pour annoncer sa participation à la réunion de l’alliance nucléaire. Le bureau de Lescure a confirmé à Euractiv France mercredi 28 février que Radev serait également présent.
La réunion est prévue pour le 4 mars, juste avant la réunion du Conseil.
Ce sera l’occasion de discuter, entre autres, de la possibilité de classer les projets nucléaires comme étant d’intérêt européen commun, selon Le Maire. Ces projets pourraient ainsi bénéficier de financements entre États membres, pour autant qu’ils respectent un cadre assoupli interdisant les aides d’État.
Les collaborateurs de Le Maire et de Lescure devraient fournir de plus amples détails sur cette prochaine journée de réunion chargée vendredi après-midi (1er mars).
[Edited by Nathalie Weatherald]