Capsule spatiale « Orion » en route vers la lune


Statut : 16/11/2022 14h42

Après plusieurs tentatives infructueuses, la mission « Artemis » a démarré avec succès dans la matinée. Environ 90 minutes après le décollage, la capsule spatiale « Orion » a été libérée et est maintenant en route vers la lune.

Après des mois de retard, la NASA est de retour sur la Lune avec un nouveau vaisseau spatial. La nouvelle fusée géante SLS – la plus puissante jamais construite – a décollé du Kennedy Space Center dans l’État américain de Floride dans la matinée et a amené une capsule Orion dans l’espace – cette fois toujours sans équipage. Avec la mission « Artemis I », la NASA veut préparer le retour des humains sur la Lune.

Mission en trois étapes

Environ 90 minutes après son lancement, la capsule spatiale sans pilote « Orion » s’est séparée pour entrer en orbite autour de la lune. Il est maintenant « en route vers la lune », a annoncé le directeur de la NASA, Jim Free. La capsule spatiale, à la construction de laquelle des entreprises allemandes ont également participé, doit orbiter autour du satellite terrestre pendant 25 jours et s’approcher à près de 100 kilomètres de sa surface.

Le vol est considéré comme un précurseur de la capacité de la NASA à envoyer à nouveau des personnes sur la Lune pour la première fois en un demi-siècle après la dernière mission Apollo. En cas de succès, les astronautes devraient voler à nouveau autour de la lune pour la première fois en 2024 dans le cadre de la mission de suivi « Artemis II ». Au plus tôt, les gens devraient atterrir à nouveau sur la lune avec « Artemis III » en 2025. De plus, des avant-postes doivent être construits sur la lune et sur son orbite, également comme base pour une mission ultérieure sur Mars.

La mission lunaire « Artemis » de la NASA est destinée à être une étape à long terme sur le chemin de Mars

Torben Börgers, ARD Washington, sujets quotidiens 22 h 15, 16 novembre 2022

« Orion » revient le 11 décembre

La capsule spatiale déploiera également dix satellites de recherche pour explorer les dépôts de glace au pôle sud de la lune. Des astronautes pourraient y atterrir en 2025. La capsule spatiale doit revenir sur Terre le 11 décembre et atterrir dans le Pacifique.

« Artemis I » n’a encore personne à bord, mais deux poupées – ou « fantômes d’astronautes », comme les appelle le Centre aérospatial allemand (DLR) : « Zohar » et « Helga ». C’est un projet avec une participation allemande et israélienne. On teste si un gilet de protection développé en Israël peut protéger efficacement un corps féminin en particulier contre les rayonnements spatiaux dangereux.

Départ plusieurs fois reporté

Le lancement de la mission était initialement prévu pour fin août. Cependant, il a été reporté à plusieurs reprises en raison de problèmes techniques et de mauvaises conditions météorologiques. Cette fois aussi, il y a eu des retards peu avant le départ : environ quatre heures auparavant, les techniciens de la rampe de lancement ont dû fermer un robinet de carburant qui fuyait sur le lanceur pendant une courte période.

Près de trois quarts d’heure après l’ouverture de la fenêtre de lancement, la fusée a finalement décollé à 01h48 (heure locale, 07h48 CET). « Ce que vous avez fait aujourd’hui inspirera les générations à venir. Merci ! », a crié Charlie Blackwell-Thompson, responsable du lancement de la NASA, à ses coéquipiers en liesse. Environ 100 000 spectateurs se sont rassemblés à Cap Canaveral sur la côte est de la Floride pour assister au lancement de la fusée.

Vers la lune et au-delà

Cinquante ans après que la dernière mission Apollo a envoyé des humains sur la lune en 1972, le lancement réussi d’Artemis annonce une nouvelle stratégie de la NASA. Plus récemment, l’agence spatiale américaine s’était concentrée sur les vols dans le voisinage immédiat de la terre et vers la Station spatiale internationale ISS.

La mission lunaire Artemis a commencé

Ralf Borchard, ARD Washington, 16/11/2022 08h58



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