Critique de I Wanna Dance With Somebody – biopic obstinément formulé de Whitney Houston | Biopics


gCompte tenu de la trajectoire cinématographique de la vie et de la carrière de Whitney Houston (ascension fulgurante ; succès étincelant ; chute tragique : vérifiez !), la principale surprise est qu’il lui a fallu aussi longtemps pour finir comme du fourrage pour les toujours affamés. l’industrie du biopic musical. Ce qui n’est malheureusement pas du tout surprenant, c’est que cette image obstinément formulée a du mal à capturer ne serait-ce qu’une fraction de l’éclat électrisant de Houston au sommet de ses pouvoirs. Comme le dit le magnat de la musique Clive Davis (Stanley Tucci), après avoir fait exploser son peigne à plusieurs mètres de son crâne chauve par la gamme vocale du jeune Whitney, la sienne était une voix unique dans une génération.

Sans surprise, c’est principalement la voix de Houston que nous entendons dans le film, avec l’acteur britannique Naomi Ackie synchronisant les lèvres de manière assez convaincante dans le rôle central. Mais Houston était plus que cette voix incroyable. Sa présence sur scène, son style, son charisme gagnant : tout cela réuni en quelque chose d’unique. Quelque chose qu’Ackie ne capture que sporadiquement.

Il convient de souligner que le problème ne réside pas nécessairement avec Ackie, mais plutôt avec un scénario plombé par numéros d’Anthony McCarten, qui apporte à ce film la même approche de coche qu’il a employée avec Freddie Mercury dans Rhapsodie bohémienne. Et le réalisateur Kasi Lemmons semble se contenter de parcourir la première partie du voyage de Houston dans un montage volage et prolongé, ne ralentissant que pour creuser l’histoire une fois que la dépendance a commencé, que le mariage implose et que la chute de Houston est en cours.

Cette fascination un peu salace pour la chute de la gloire est quelque chose qui Je veux danser avec quelqu’un partage avec de nombreux autres biopics musicaux. Mais contrairement à Marche la lignedire ou Rayon, il n’y a pas d’arc rédempteur pour adoucir le coup. À la fin du film, Lemmons s’abstient de montrer la mort de Houston (bien qu’il y ait quelques trop de plans pointus de robinets de bain qui gouttent), optant plutôt pour un retour en arrière à un point culminant de la carrière du chanteur. C’est un appareil puissant, mais qui ne semble pas entièrement sincère.



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