Customize this title in french Calme inquiet dans la capitale haïtienne après l’engagement du Premier ministre à démissionner | En images Actualités

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L’incertitude plane sur Haïti dans l’attente d’un nouveau gouvernement suite à la démission du Premier ministre Ariel Henry.

Cette décision a été bien accueillie par les Haïtiens, épuisés par des mois d’escalade de la violence des gangs. Mais si les rues de la capitale Port-au-Prince semblaient globalement calmes mardi, la situation sécuritaire est encore loin d’être réglée.

Henry, bloqué à Porto Rico, a publié lundi soir une vidéo dans laquelle il s’engage à démissionner dès qu’un conseil de transition et un dirigeant temporaire seront choisis.

À la suite de discussions en Jamaïque entre les dirigeants caribéens et le secrétaire d’État américain Antony Blinken, des responsables américains ont déclaré que le conseil devrait être nommé d’ici mercredi ou jeudi.

Michel Boisvert, Premier ministre par intérim d’Haïti pendant que Henry était à l’étranger, a manifesté sa volonté de faciliter une transition ordonnée, a déclaré un responsable du Département d’État américain.

Des signes d’amélioration de la situation sécuritaire ont été constatés mardi dans la capitale, Port-au-Prince, avec des rues calmes et aucune attaque contre des bureaux du gouvernement ou des commissariats de police n’a été signalée.

Le principal port de fret du CPS a rouvert ses portes, a rapporté le journal local Le Nouvelliste, et une partie du carburant provenant de l’installation de Varreux, près du port, a été autorisée à sortir.

L’aéroport de la capitale n’a pas repris ses activités, mais les hommes armés qui en avaient pris le contrôle n’étaient plus présents.

Pourtant, Radio Télévision Caraïbes, l’une des chaînes de télévision les plus anciennes et les plus importantes d’Haïti, a déclaré qu’elle avait dû quitter son siège dans le centre de Port-au-Prince, invoquant l’insécurité.

Autre revers potentiel, un haut responsable diplomatique kenyan a déclaré à Reuters que les projets de déploiement de policiers en Haïti pour diriger une mission de sécurité soutenue par l’ONU étaient suspendus en attendant « une indication claire » qu’un nouveau gouvernement intérimaire était en place.

Cette mission, longtemps retardée, vise à renforcer la police locale, sous-équipée, et à rétablir l’ordre dans le pays le plus pauvre de l’hémisphère occidental.

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