Customize this title in french Critique de Mothers’ Instinct – Anne Hathaway et Jessica Chastain dans un mélodrame d’opéra des années 60 | Film

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HVoici un psycho-mélodrame hilarant, subtil et de plus en plus ridicule, sur les banlieues américaines des années 1960, avec Anne Hathaway et Jessica Chastain. Une sorte de statut culte doit être en route, avec des projections d’émotes à minuit, et peut-être qu’un nouvel Oscar Catfight de l’année devra être décerné pour le récompenser.

L’Instinct maternel est écrit par Sarah Conradt et réalisé et filmé par le célèbre directeur de la photographie Benoît Delhomme qui fait son premier long métrage ; il est en partie basé sur le thriller francophone de 2012 Derrière la haine (Derrière la haine) de Barbara Abel, et en partie sur une adaptation cinématographique belge de 2018. Hathaway et Chastain incarnent respectivement Céline et Alice, deux femmes au foyer prospères qui lui confèrent toute la mystique féminine de Betty Draper : elles sont amies avec des vies parfaites, chacune avec un fils adoré de neuf ans, chacune avec un mari de banlieue robuste (joué respectivement par Josh Charles et Anders Danielsen Lie) et chacun avec un terrible traumatisme enfoui. Mais quand la tragédie survient, elle libère des soupçons irrationnels et une obsession vengeresse.

Le film se termine avec une telle absurdité qu’il est difficile de se rappeler les touches intéressantes et plausibles de dysfonctionnement et d’ambiguïté qui sont apparues dans les scènes d’ouverture – en particulier certaines affaires concernant le lapin jouet d’un enfant. Mais lorsque le rideau se lève sur le troisième acte, c’est l’heure de quelques machinations exagérées et meurtrières très mûres et stupides qui font grimacer dans le mauvais sens. Delhomme nous offre sur la bande-son quelques cordes crémeuses qui signalent l’effroi hitchcockien, mais sans la touche ironique d’humour noir avec laquelle Hitchcock pouvait paradoxalement rendre ses thrillers si plausibles.

Le film commence très sérieusement et choquant et se termine sur une note de pure farce, même si je dois dire que la performance de Chastain a une retenue serrée qui est légèrement plus convaincante que les démonstrations lyriques mais insensibles de Hathaway de blessure et de droit.

Mothers’ Instinct est dans les cinémas britanniques à partir du 27 mars

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