Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsjeLe syndrome de dérangement migratoire fait des ravages des deux côtés de la Manche, arrivant en France cette semaine sous la forme d’une querelle titanesque, et non d’un petit bateau. Le président Emmanuel Macron est accusé par la gauche française d’accepter une loi sur l’immigration si répressive qu’elle a été applaudie par Marine Le Pen. La politicienne de gauche Manon Aubry l’a qualifiée de « loi la plus raciste que nous ayons vue » en France. Elle n’avait sans doute jamais entendu parler du régime de Vichy. Le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a démissionné à cause de cela.De quoi est accusé Macron ? Le président français envoie-t-il des demandeurs d’asile en Corée du Nord ? Construire un mur le long de la frontière franco-italienne ? Non. Mais mardi soir, une série d’amendements de centre-droit ont transformé un projet de loi gouvernemental sur l’immigration, très retardé et relativement anodin, en une longue liste de slogans de droite.La plupart de ces amendements sont désagréables et inutiles plutôt que méchants. Il s’agit de gestes peu pratiques visant à faire appel à l’opinion d’extrême droite, semblables, mais pas aussi extrêmes, à la politique du gouvernement britannique au Rwanda. Le droit automatique à la nationalité française des enfants nés en France de deux parents étrangers devient un peu moins automatique. Cela n’a jamais été entièrement automatique auparavant, contrairement, par exemple, aux États-Unis. Un délai de cinq ans sera imposé avant que certains migrants légaux puissent prétendre à des prestations sociales telles que des allocations familiales et de logement. Ceci est discriminatoire mais s’applique déjà à d’autres prestations sociales introduites par les gouvernements de gauche.Plusieurs des modifications apportées au projet de loi seront presque certainement supprimées par le Conseil constitutionnel, l’organisme de surveillance constitutionnel de la France. Macron et son gouvernement les ont acceptés en sachant qu’ils ne résisteraient pas. Cette décision était motivée par un mélange de désespoir tactique et de cynisme (qui rappelle également le Royaume-Uni).La leader d’extrême droite Marine Le Pen a saisi sa chance. Après avoir condamné le projet de loi et les amendements comme étant trop faibles, elle s’est levée et a annoncé qu’il s’agissait d’une « victoire idéologique » pour son parti. Elle et les 87 autres députés du Rassemblement national, opposés à la loi mardi matin, ont voté pour. en bloc mardi soir. Ses revendications de longue date en faveur d’une « préférence nationale » et d’une « priorité aux Français » ont été inscrites dans la loi, a déclaré Le Pen. C’est vrai du point de vue atmosphérique, mais c’est un mensonge dans les faits. Même le projet de loi amendé est loin d’égaler le type de mesures discriminatoires réclamées par Le Pen, comme les emplois réservés aux citoyens français et les frais de scolarité pour les enfants étrangers fréquentant les écoles publiques.Le projet de loi amendé suscitait déjà de la colère du côté gauche du parti centriste et de la coalition de Macron. Le fait que Le Pen ait voté pour le projet de loi a transformé cette colère en misère et en pure révolte. Sur les 251 députés favorables à Macron, 59 – soit près d’un sur quatre – n’ont pas voté en faveur de la loi copieusement amendée et étendue par le centre-droit. Après la démission de Rousseau, plusieurs autres ministres ont menacé de le suivre mais ne l’ont pas encore fait.Hier soir, dans une interview télévisée, Macron a tenté un périlleux exercice d’équilibrisme. Il a renié certaines parties de sa propre loi, comme une clause qui obligerait les étudiants étrangers non européens à payer une caution en espèces avant de pouvoir venir en France. Il a déclaré que son gouvernement minoritaire avait été contraint de faire des compromis pour sauver son projet de loi initial, qui contenait « de vraies solutions à de vrais problèmes ». Il avait demandé au conseil constitutionnel de purger le texte de ses pires dérives.L’intention initiale de Macron était de résoudre les problèmes juridiques et de personnel qui empêchent le pays de bloquer et d’expulser les migrants illégaux. À l’heure actuelle, 90 % des personnes sommées de partir ne le font jamais.Des politiciens français protestent contre l’adoption d’un projet de loi controversé sur l’immigration – reportage vidéoDans le même temps (comme Macron aime le dire), le projet de loi initial du gouvernement offrait un accès plus facile aux cartes de séjour pour des milliers de personnes. « sans-papiers» qui travaillent illégalement en France à la merci d’employeurs peu scrupuleux. Cette loi – proposée pour la première fois il y a 18 mois – a été bloquée par la gauche comme trop oppressive et par la droite comme trop faible.La semaine dernière, l’Assemblée nationale a décidé à la majorité de cinq voix sur 577 de le rejeter sans même débat (la gauche votant avec la droite et l’extrême droite). En partie par dépit, en partie par impatience et détermination à faire respecter sa promesse de campagne, Macron a ordonné à son gouvernement de négocier des changements rapides au sein d’une commission dominée par la droite des deux chambres du Parlement français. Le résultat était inévitable.Mardi, le projet de loi original a survécu plus ou moins intact, avec 40 nouvelles clauses consacrant des points de campagne de droite (tels que les quotas de migration et la suppression de la nationalité française aux binationaux coupables de crimes graves).Dans un sens, cela a été une grande victoire pour Macron. Ses deux principales promesses de campagne pour 2022 – la réforme des droits à la retraite et la loi sur l’immigration – ont été concrétisées en 18 mois malgré l’absence de majorité parlementaire. Mais à quel prix ? La réforme des retraites a provoqué des mois de grèves et de troubles sociaux. Et maintenant, la réforme de l’immigration a divisé sa propre alliance centriste et a donné une victoire de relations publiques à Le Pen – ainsi qu’à la gauche.Les réactions rhétoriquement exagérées de la gauche au projet de loi amendé sont plutôt politico-tactiques que moralement sincères. Ils auront néanmoins un effet durable, même si la loi est ramenée à sa forme originale. Les marques Macron et « centriste raisonnable » ont été mises à mal.La Constitution lui interdit de briguer un troisième mandat en 2027. Son successeur centriste, quel qu’il soit, aura plus de mal à lancer l’appel victorieux lancé par Macron aux électeurs de gauche lors du second tour en 2017 et 2022 : « Votez pour moi afin de bloquer l’extrême droite.»
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