Customize this title in french La voix améliorera-t-elle la vie des peuples autochtones ? Il y a sûrement de bonnes chances | Anthony Whealy

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsjeDans quelques semaines, les Australiens auront l’occasion d’inscrire une voix autochtone au Parlement dans notre constitution. Il vise à reconnaître et reconnaître les membres des Premières Nations ainsi qu’à leur permettre d’exprimer leur point de vue, par l’intermédiaire d’un comité, sur des questions qui les touchent. Ces avis ne lieront ni le parlement ni le gouvernement et pourront être acceptés, modifiés ou rejetés par le parlement.Cette invitation unique vise à contribuer à combler le fossé entre les Australiens autochtones et non autochtones. Il doit être clair pour tous que la communauté autochtone a terriblement souffert et continue de souffrir en matière de santé, d’éducation, d’emploi, de conditions de vie, de taux de suicide et d’incarcération.Ne vous y trompez pas, la réputation internationale de l’Australie dépendra de notre générosité et de notre ouverture d’esprit pour accepter cet important changement constitutionnel.Serons-nous perçus, et nous considérerons-nous effectivement, comme un peuple indifférent et borné ? Ou allons-nous être perçus et nous considérerons-nous comme reconnaissant fièrement les peuples des Premières Nations d’un point de vue pratique ?Je ne peux pas croire que ce changement constitutionnel puisse faire autre chose que du bien. Bien sûr, cela ne sera pas une panacée pour le désavantage systémique auquel sont confrontés les Australiens autochtones. Mais cela doit certainement être un pas dans la bonne direction – une amélioration par rapport aux systèmes qui ont jusqu’à présent échoué.Je trouve troublant de constater la négativité et l’étroitesse d’esprit de certains éléments de la campagne alarmiste et de la désinformation lancée au cours des récents débats. Dans un débat public aussi important que celui-ci, nous, en tant que nation, ne pouvons que demander que le débat soit ancré dans le respect, la véracité et l’intégrité. Cela ne devrait pas être une « politique comme d’habitude ».Référendum sur la voix autochtone AMA : que se passera-t-il si l’Australie vote non ?Je reconnais qu’il y a des questions légitimes à débattre. Ils doivent être débattus avec intégrité. Ces questions incluent évidemment ces questions :La voix apportera-t-elle des améliorations pratiques pour les communautés autochtones ?Cette voix entraînera-t-elle un litige constitutionnel d’une ampleur inacceptable ?La voix étouffera-t-elle la prise de décision opportune ?Je suis convaincu que chacune de ces questions, lorsqu’elle est examinée attentivement et répondue honnêtement, justifie une réponse « oui » à la question référendaire.Où est l’intégrité dans la suggestion criante selon laquelle cette proposition diviserait la nation ? Cette proposition a en son cœur l’opportunité d’offrir à nos personnes les plus défavorisées une voie d’amélioration désespérément nécessaire. Comment cela peut-il alors créer des divisions ? N’est-ce pas précisément le contraire ? Cela donne certainement à la nation tout entière l’occasion de s’unir pour le bien commun. Sommes-nous satisfaits de fermer cette voie et de laisser les peuples des Premières Nations en dehors de la tente nationale pour les décennies à venir ?À mon avis, ce sont en réalité les extrêmes de la campagne du non qui cherchent à nous diviser. Leur utilisation de tactiques alarmistes manque d’honnêteté et d’intégrité. Avec consternation, je reconnais qu’à mesure que le soutien à cette voix diminue, nous constatons que ces tactiques soigneusement conçues semblent exercer leur sort lamentable sur des Australiens incertains mais par ailleurs honnêtes.À la limite des arguments manquant d’intégrité se trouve l’insulte raciste selon laquelle l’établissement de la voix entraînerait des traités injustes, la saisie de terres et des réparations colossales. Il s’agit d’une campagne de peur scandaleuse qui s’attaque de manière méprisable aux peurs irrationnelles d’une minorité de citoyens qui n’aiment pas les peuples autochtones ou ne leur font pas confiance. Il devrait être dénoncé pour ce qu’il est et rejeté par les personnes impartiales de toutes tendances politiques.En fin de compte, le seul argument qui devrait véritablement nous préoccuper est de savoir si la voix tiendra sa promesse d’améliorer la vie des peuples autochtones. C’est une question légitime, mais elle doit être abordée honnêtement.Nous ne pouvons pas en être absolument certains mais, comme tant d’autres, je pense qu’il y a toutes les raisons d’être optimiste. S’il existe la moindre chance que cela contribue pratiquement à réduire l’écart, nous devrions l’accueillir favorablement.À mesure que les semaines et les jours s’écoulent, nous risquons de nous laisser piéger par davantage de mensonges et d’affirmations malveillantes. Ils nous seront sûrement adressés sous de multiples formes. Je ne peux qu’espérer que la majorité des Australiens verront ces extrêmes pour ce qu’ils sont : la politique dans ce qu’elle a de pire, la méchanceté, la négativité raciste manquant de toute intégrité.Surtout, je crois que la plupart des Australiens – lorsqu’ils réfléchissent réellement au sort des peuples des Premières Nations – verront l’intégrité éclatante de la proposition. Ils accepteront gracieusement cette invitation pour contribuer à créer un avenir meilleur pour tous les Australiens. Inscrire une voix dans la Constitution constituera une déclaration durable et encourageante de nos valeurs fondamentales en tant que nation.Si nous tournons le dos aux Australiens autochtones, si nous les faisons taire et les laissons sans voix, nous aurons trahi ces valeurs et devrons sûrement alors endurer l’opprobre des générations à venir.Pauvre mon pays en effet ! Anthony Whealy KC est président du Centre pour l’intégrité publique et ancien commissaire adjoint de l’Icac

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