Customize this title in french Le point de vue du Guardian sur les finances de la famille du Premier ministre : déconnecté de la réalité | Éditorial

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PLes sociétés de sondage demandent souvent aux électeurs de choisir une description dans une liste de phrases qu’ils associent le plus aux dirigeants politiques. Lorsque YouGov a fait cela pour Rishi Sunak fin mars, les mots que les gens pensaient le mieux caractériser le Premier ministre étaient « déconnectés ». Ce n’est guère surprenant. La fortune familiale est si grande que lui et sa femme, Akshata Murty, figurent sur la liste des riches du Sunday Times. Il peut non seulement s’offrir une piscine privée mais aussi payer pour moderniser le réseau électrique local afin de la chauffer. Mais la nouvelle selon laquelle le Premier ministre fait l’objet d’une enquête par l’organisme de surveillance des normes des Communes pour avoir omis de déclarer l’intérêt de sa femme dans une entreprise de garde d’enfants qui pourrait bénéficier du budget de son gouvernement est bien plus qu’une simple richesse. Cela suggère que M. Sunak n’est pas seulement distant, mais qu’il pense que les règles ne s’appliquent pas à lui.

M. Sunak sait à quel point cette accusation peut être toxique – car elle a contribué à mettre fin au séjour de Boris Johnson à Downing Street. Le Premier ministre pourrait rejeter la comparaison. Il dit avoir enregistré les actions de sa femme dans Koru Kids, une agence privée de garde d’enfants qui participe à un projet pilote du gouvernement, auprès du Cabinet Office. Le problème est qu’une déclaration d’intérêts des ministres n’a pas encore été publiée. Il n’y a donc pas de documents publics disponibles indiquant que M. Sunak a enregistré les intérêts commerciaux de sa femme.

Il a également omis de déclarer un intérêt lorsqu’il a été invité lors de sa comparution devant la commission de liaison parlementaire le mois dernier. À première vue, cela semble enfreindre le code de conduite du Parlement, qui stipule : « Les députés doivent toujours être ouverts et francs lorsqu’ils déclarent tout intérêt pertinent dans toute procédure de la Chambre ou de ses commissions.

On pourrait se demander si cette poussière parlementaire sera sur le radar de l’électorat. M. Sunak a été, à juste titre, protecteur de son épouse, Mme Murty. Mais cela a obscurci son jugement. Lorsqu’il est apparu que Mme Murty, qui détient pour 600 millions de livres sterling d’actions dans la société informatique de son père, Infosys, avait évité l’impôt en Grande-Bretagne à hauteur de 20 millions de livres sterling en s’inscrivant comme non domiciliée, son mari a rejeté les histoires comme une diffamation politique. Mme Murty a par la suite accepté de payer des impôts sur ses revenus étrangers.

L’épisode a été révélateur du message que le choix du couple a envoyé sur l’inégalité et l’injustice en Grande-Bretagne aujourd’hui. Cette impression a été renforcée l’été dernier lorsque M. Sunak a été filmé en train d’expliquer lors d’une ruée que ce que « nivellement vers le haut » faisait détournait de l’argent des zones les plus pauvres et vers certaines des régions les plus riches d’Angleterre, au profit de personnes comme les partisans conservateurs en Tunbridge Wells à qui il parlait.

M. Sunak aime se présenter comme un méritocrate autodidacte plutôt que comme un banquier très éduqué avec peu d’expérience en dehors des mondes raréfiés de la finance et de la politique. Mais les électeurs ont des moyens de filtrer le signal du bruit du théâtre politique. Ils sont sensibles à l’idée qu’il existe une règle pour les riches et une autre pour le reste d’entre nous. C’est pourquoi il est important d’être transparent sur les actions de Mme Murty dans une société de garde d’enfants lorsque ses dirigeants sont hébergés à Downing Street. Le code de conduite du Parlement vise à inspirer aux électeurs la confiance que les particuliers et les entreprises n’utilisent pas un accès privilégié pour obtenir un traitement spécial. L’électorat voit souvent les conservateurs comme le parti des riches, pour les riches. En ne disant pas tout de suite, M. Sunak aura cimenté ce point de vue.

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