Customize this title in french Messiaen: Des Canyons aux Étoiles … critique – le score épique monte en flèche dans le superbe enregistrement de l’Utah | Musique classique

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

JL’Utah Symphony aurait raison de considérer Des Canyons aux Étoiles… (From the Canyons to the Stars…) comme son œuvre phare. Car ce sont les paysages spectaculaires de l’état désertique qui ont tellement ravi Olivier Messiaen lors d’une visite en 1973 qu’il a décidé que l’œuvre qu’il avait été chargé de composer pour marquer le bicentenaire des États-Unis en 1976 serait une célébration non seulement de ses beautés naturelles et de ses couleurs , mais aussi des oiseaux qui l’habitent. Cinquante ans après cette visite, l’orchestre de l’Utah et son directeur musical Thierry Fischer ont interprété la plus longue œuvre orchestrale de Messiaen dans les canyons mêmes qui ont suscité la partition épique, et ont ensuite réalisé cet enregistrement.

L’œuvre d’art pour Des Canyons aux Étoiles …
L’œuvre d’art pour Des Canyons aux Étoiles …

Dans les 12 mouvements de Des Canyons, les représentations des paysages de l’Utah et, inévitablement pour Messiaen, les sentiments d’émerveillement religieux qu’ils inspiraient alternent avec les portraits musicaux des oiseaux – « les musiciens de Dieu » comme il les décrit – qui chantent là ou parfois ailleurs dans le monde. Chaque lieu et chaque oiseau est précisément identifié dans les titres des mouvements ; il y a Cedar Breaks and the Gift of Awe, Bryce Canyon and the Red-Orange Rocks, The Orioles, The Wood Thrush et (un oiseau africain) The White-Browed Robin-Chat, et des mouvements aussi qui font allusion au grand au-delà auquel si une grande partie de la musique de Messiaen aspire, comme le dernier Zion Park et la Cité Céleste.

Un piano et un cor animent cette célébration ; deux des mouvements « d’oiseau » sont des solos de piano, tandis que l’Appel interstellaire non accompagné du cor ouvre la deuxième des trois parties de l’œuvre. Jason Hardink, le principal claviériste de l’Utah Symphony, projette l’écriture pour piano de Messiaen de manière aussi vivante et idiomatique que n’importe qui pourrait le souhaiter, tandis que le soliste de cor n’est rien de moins que Stefan Dohr, le principal de l’Orchestre philharmonique de Berlin. Fischer s’assure que leurs superbes contributions s’intègrent parfaitement dans ce qu’il projette comme un vaste canevas musical, et que le jeu orchestral est aussi fabuleusement précis, de sorte que l’interprétation n’a rien à envier aux beaux enregistrements de Des Canyons aux Etoiles…, en particulier ceux dirigés de Myung-whun Chung et Reinbert de Leeuw, déjà disponible.

L’autre choix de la semaine

Les oiseaux de Messiaen fournissent également le fil conducteur à travers Souvenirs d’Oiseauxpianiste de Roderick Chadwick à deux disques Anthologie de l’Art Divin. C’est le deuxième volet d’une série dans laquelle Chadwick entrelace les sept volumes du Catalogue d’Oiseaux avec d’autres œuvres pour piano. Cet ensemble comprend des pièces des livres 2 à 5 du grand cycle de Messiaen, dont la pièce maîtresse de la série, La Rousserolle Effarvatte (The Reed Warbler) qui reprend l’intégralité du quatrième livre ; entre eux, il y a de la musique de Grieg et Debussy, Betsy Jolas, Sadie Harrison et Julian Anderson. Les juxtapositions ne sont pas toujours convaincantes, même si le jeu de Chadwick est très concentré ; La concurrence des versions complètes du catalogue sur disque est également féroce.

Source link -57