Customize this title in french Poem About a Crow: une œuvre de l’écrivain ukrainien tué Victoria Amelina | Ukraine

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Victoria Amelina était une romancière, poétesse et intellectuelle publique ukrainienne. Lorsque la Russie a lancé son invasion à grande échelle de son pays en 2022, elle a mis de côté la plupart de ses écrits pour documenter et rechercher des crimes de guerre.

Amelina a compris les risques qu’elle courait avec ce travail, à la fois en tant que citoyenne ayant choisi de rester dans son pays pendant la guerre, et en tant qu’écrivain face à une armée d’invasion déterminée à détruire l’identité nationale ukrainienne.

Elle a déplacé son fils en sécurité en Pologne, mais a continué à revenir elle-même. Lorsque Kiev a été bombardée au début de l’été, elle a regardé les explosions depuis son appartement et a écrit : « La guerre, c’est quand vous ne pouvez plus suivre toutes les nouvelles et pleurer à propos de tous les voisins qui sont morts à votre place à quelques kilomètres de là. Pourtant, je ne veux pas oublier d’apprendre les noms.

Elle est décédée le 1er juillet, à l’âge de 37 ans, des suites de blessures subies lors d’une frappe de missile russe sur une pizzeria de la ville orientale de Kramatorsk.

Deux semaines avant sa mort, elle écrivit à propos d’une peintre, Polina Rayko, dont l’œuvre avait été en grande partie anéantie lors des inondations provoquées par l’effondrement du barrage de Kakhovka : « L’art vit aussi longtemps que le monde le voit.

Ci-dessous, Poem About a Crow, inspiré de son travail d’interview de femmes qui ont vécu l’occupation russe. Traduit par Uilleam Blacker.

Poème sur un corbeau

Dans un champ de printemps aride

Se tient debout une femme vêtue de noir

Pleure les noms de ses soeurs

Comme un oiseau dans le ciel vide

Elle les pleurera tous d’elle-même

Celui qui s’est envolé trop tôt

Celui qui avait supplié de mourir

Celui qui n’a pas pu arrêter la mort

Celui qui n’a pas cessé d’attendre

Celui qui n’a pas cessé d’y croire

Celui qui pleure encore en silence

Elle les pleurera tous dans le sol

Comme si on semait le champ de douleur

Et de la douleur et des noms de femmes

Ses nouvelles sœurs sortiront de la terre

Et de nouveau chantera joyeusement la vie

Mais qu’en est-il d’elle, le corbeau ?

Elle restera dans ce domaine pour toujours

Parce que seul ce cri est le sien

Tient toutes ces hirondelles en l’air

Entends-tu comment elle appelle

Chacune par son nom ?

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