Customize this title in french Revue The Lover/The Collection – Pinter joue à des jeux psychologiques | Théâtre

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Tla vérité, les mensonges et les fantasmes liés aux relations à long terme sont au centre de ces pièces en un acte du début des années 1960, écrites à l’origine par Harold Pinter pour la télévision. Les couples – hétérosexuels, bisexuels, jaloux et traîtres – ne sont pas tant engagés dans des luttes de pouvoir que dans des jeux psychologiques dont les termes peuvent brusquement changer. Ils sont joués sous la direction habile de Lindsay Posner, une comédie nerveuse dessinée par un casting astucieux, sans être compliquée.

Le premier est le plus simple dans sa configuration mais le plus satisfaisant grâce à sa touche astucieuse. Sarah (Claudie Blakley) et Richard (David Morrissey), un couple typique du comté d’origine, réalisent des fantasmes sexuels «adultères» l’un avec l’autre. Le mari est l’amant de la femme à la Lady Chatterley tous les après-midi. Cela devient alors une délicieuse satire des normes bourgeoises alors qu’ils reviennent le soir à la respectabilité bourgeoise en parlant des roses trémières dans leur jardin.

Blakley et Morrissey parcourent habilement l’équilibre délicat entre la comédie et le danger, ce dernier se construisant alors que Richard viole les termes tacites de leur fantasme commun pour placer Sarah sur le pied arrière, puis se retrouve en retraite lorsque la ligne dans le fantasme madone/pute devient floue. au-delà du confort.

La collection, mettant en vedette deux couples dans l’ouest chic de Londres, est une proposition plus délicate. Bill (Elliot Barnes-Worrell) semble être le plus jeune amant de Harry (Morrissey), mais il a peut-être passé la nuit avec Stella (Blakley), dont le mari James (Mathew Horne) le confronte avec un premier air menaçant.

Cette confrontation se transforme en un jeu de rôle entre eux et des questions se posent : quelle est la différence entre mentir et fantasmer ? L’infidélité se produit-elle dans sa pensée plutôt que dans son acte ? Et qui ici est infidèle à qui ?

Le vernis du langage poli est une couverture pour les salves passives-agressives dans les deux pièces, mais la seconde ne semble pas aussi puissante ou dangereuse, la comédie et les accents d’époque coupés neutralisant la menace. La scénographie de Peter McKintosh a un look résolument vintage, avec de vieux téléphones et une garde-robe soignée des années 1960, et elle est élégante bien qu’un peu distanciée.

Les deux saynètes soulignent la position complexe des femmes dans l’œuvre de Pinter. Ce qui pourrait être confondu avec de la misogynie (les femmes sont des « putes » dont la fidélité est en question) est un exposé de la peur des hommes.

Au Ustinov Studio, Theatre Royal, Bath, jusqu’au 20 avril

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