Customize this title in french Revue Wanted Man – Dolph Lundgren se rend dans le sud en tant que flic raciste en mission au Mexique | Film

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WAvec sept films à son actif depuis 2000, Dolph Lundgren a discrètement accumulé un important portefeuille de films d’action de films B, mais cette escapade à la frontière mexicaine est moins amusante que son film de copain de 2021, Castle Falls. C’est aussi une publicité épouvantable pour la police californienne, avec le Dolphster jouant le rôle de Travis Johansen, un patrouilleur raciste surpris en train de brutaliser les citoyens latino-américains ; une décision intéressante de son patron, donc, de l’envoyer au « putain de Mexique » en mission diplomatique pour rapatrier deux prostituées qui sont des témoins clés potentiels dans le meurtre de certains agents infiltrés de la DEA.

Les choses tournent mal dans tous les sens du terme, et Johansen – souffrant d’une blessure à l’intestin – doit être en convalescence avec la famille de Rosa (Christina Villa), l’une de ses supposées charges qui est maintenant naturellement nerveuse quant à la capacité des meilleurs américains à la protéger. Chaque fois qu’il prend son téléphone pour essayer de contacter son vieux copain de course Brynner (une Kelsey Grammer en chemise hawaïenne, donnant l’impression que Wanted Man est un spin-off d’Expendables), une autre vague de membres du cartel frappe à la porte. Mais, autre échec du Five-O, Johansen ne semble jamais se précipiter – ni anticiper un rebondissement aussi visible qu’un arbre sur l’horizon du désert.

Lundgren a un certain flair de réalisateur avec une ambiance et une action, lançant des plans de drone émouvants mais pas trop obstructifs et se livrant à des fusillades poussiéreuses avec aplomb. Mais son jeu d’acteur, comme Johansen se rend compte de l’humanité du peuple mexicain, est lourd en comparaison. Sa voix est si gutturale, on dirait qu’il fait passer ses lignes dans un tuyau d’évacuation ; avec des grinceurs incandescents dans une énorme bonce en acajou, il ressemble au frère aîné le plus effrayant de Jean-Paul Belmondo. Grammer n’est pas beaucoup mieux ; et les vieilles têtes sont éclipsées par la pétillante Villa et un virage rapide mais frappant de James Joseph Pulido en tant que contact mexicain de Johansen.

Non pas que Lundgren se laisse une grande marge de manœuvre avec le matériel. Soi-disant en développement depuis 2006, les hypothèses culturelles et raciales du scénario rappellent beaucoup cette époque. Clint Eastwood aurait peut-être fait un drame à partir de ce vétéran sectaire faisant son chemin vers Damas, mais même selon les normes de caractérisation des films d’action, Lundgren ne fait que sonder ou ironiser de manière fugace. Menotté à un lit et obligé de regarder la télévision avec une gentille vieille dame, ce colosse devient à un moment donné le critique de telenovela le plus improbable au monde. « Tu vois, je te l’ai dit : mauvais mari ! Arrêtez peut-être ! ou My Abuelita Will Shoot est l’endroit où Lundgren doit aller ensuite.

Wanted Man est sur les plateformes numériques britanniques à partir du 1er avril.

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