Customize this title in french Si l’Inde a ordonné l’assassinat d’un dirigeant sikh au Canada, le monde doit agir | Prabjot Singh

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WLa nouvelle de la déclaration explosive de Justin Trudeau sur les renseignements indiquant l’implication de l’Inde dans l’assassinat de Hardeep Singh Nijjar n’a pas choqué ceux qui connaissent les opérations de sécurité et de renseignement de l’Inde. Les amis et les familles des militants sikhs expriment régulièrement leur inquiétude quant à notre bien-être, craignant d’être surveillés par des agents indiens et, finalement, d’être soumis à une forme de représailles violentes.

Les déclarations faites au Parlement canadien étaient enfin une reconnaissance de la réalité que les jeunes sikhs comme moi vivent depuis des décennies : les dissidents sikhs exprimant leur soutien à un État indépendant peuvent être confrontés à un risque de préjudice imminent, même au sein de la diaspora.

La réponse agressive de l’Inde à l’activisme sikh – et les relations toujours difficiles entre l’Inde et le Canada – sont liées à leur héritage colonial commun sous la domination britannique. Près d’un siècle après la chute de la confédération sikh et la colonisation du Pendjab, les administrateurs britanniques ont tracé une ligne dans le sable en 1947, divisant le Pendjab en deux. Les mouvements visant à réaffirmer la souveraineté sikh ont depuis pris diverses formes, notamment des appels à la sécession de l’État indien et à l’établissement d’un Khalistan indépendant.

Alors que le conflit évoluait vers une insurrection armée, l’establishment indien a rejeté toute forme de règlement politique sur l’autodétermination. Au lieu de cela, les forces de sécurité ont réprimé militairement la dissidence sikh, en recourant à la torture, aux exécutions extrajudiciaires et aux disparitions forcées, d’une manière bien documentée par les groupes de défense des droits humains. Hardeep Singh était lui-même un survivant de cette persécution lorsqu’il a quitté l’Inde pour venir au Canada en 1997.

Depuis lors, la diaspora sikh mondiale est une source de crainte considérable pour les responsables indiens, alors que le pays se rapproche progressivement de sa déclaration officielle d’hindouisme. rashtra (nation). Tout en se présentant comme un «vishwaguru« Sur la scène mondiale, le pays a formalisé ses institutions de pouvoir autocratique au niveau national. L’antagonisme de l’Inde avec les membres de la diaspora sikh en particulier vient du fait que les militants sikhs de la diaspora mettent à mal le grand récit de l’Inde qui tente d’obscurcir l’intolérance envers les minorités sous couvert de se présenter comme l’ancienne « mère de la démocratie ».

Dans le domaine diplomatique, les responsables indiens ont exprimé leur frustration face à leur incapacité à fermer par la force les voies de dissidence sikh de la diaspora avec la même main lourde utilisée au niveau national. En confondant toute forme de plaidoyer sikh en faveur du Khalistan avec « l’extrémisme », les responsables indiens ont souvent consacré leurs ressources diplomatiques à faire pression sur leurs partenaires internationaux pour qu’ils criminalisent les militants sikhs en leur nom. Un rapport de 2018 du comité parlementaire canadien sur la sécurité nationale a documenté le processus par lequel un récit public trompeur a été élaboré au Canada par des éléments des services de renseignement indiens. En utilisant des articles médiatiques « stratégiquement publiés », les agents indiens ont encore intensifié la pression diplomatique pour « réprimer » les militants sikhs au Canada.

D’autres opérations de renseignement comprennent l’infiltration des institutions sikhs, ainsi que la surveillance et l’intimidation des militants sikhs. C’est ce qui conduit à un environnement de tension et de peur accrues qui décourage les jeunes sikhs du Canada – et d’ailleurs – de s’impliquer politiquement ou d’exprimer leurs opinions « trop fort ». Le meurtre de Hardeep Singh semble être le point culminant répréhensible de ces activités : le meurtre prémédité d’un dissident sikh en raison de ses convictions politiques. Avec les soupçons d’acte criminel et les appels à une enquête sur la mort d’Avtar Singh Khanda au Royaume-Uni, cette inquiétude est partagée dans le monde entier.

La réponse combative de l’Inde aux allégations explosives démontre une fois de plus qu’elle n’est pas un acteur mondial responsable. Il est impératif que la communauté internationale réponde à cette allégation sans aucune ombre d’ambiguïté. Les intérêts stratégiques dans la région Indo-Pacifique ne peuvent se faire au détriment des libertés démocratiques fondamentales ou en accordant l’impunité à un régime de plus en plus autoritaire responsable de violences systématiques contre les minorités. Le développement économique, la stabilité et la sécurité en Asie du Sud ne peuvent être garantis qu’en garantissant que des libertés démocratiques significatives, les principes fondamentaux d’autodétermination et de responsabilité publique soient au cœur des initiatives de politique étrangère.

Si les renseignements du Canada s’avèrent exacts, la réponse doit démontrer sans équivoque que la communauté internationale ne tolérera pas un tel crime : cibler un activiste vulnérable qui a survécu à la persécution et est venu au Canada en raison de la violence dans le pays même qui semble avoir finalement orchestré son meurtre.

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