Customize this title in french50% des observations de bateaux de Frontex ont déclenché des retours illégaux

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Selon un nouveau rapport, la moitié des observations par l’agence frontalière de l’UE Frontex ont provoqué des missions de recherche et de sauvetage ou des interceptions de migrants par les garde-côtes libyens dans les eaux internationales, une pratique qui conduit généralement à renvoyer illégalement des personnes dans un pays dangereux.

Les conclusions ont été publiées dans le rapport annuel 2022 du forum consultatif Frontex, lundi 26 juin. Le Forum a été créé en 2012 par des institutions européennes, des organisations internationales et des organisations de la société civile pour conseiller Frontex sur les questions relatives aux droits fondamentaux.

Le Forum explique que lorsque Frontex intercepte des migrants en détresse dans les eaux internationales proches des côtes libyennes, les centres de coordination de sauvetage maritime (MRCC) des pays surplombant la mer Méditerranée sont avertis.

Cependant, selon le rapport, Frontex a contacté « directement » les Libyens à plusieurs reprises.

Le rapport souligne que « les retours en Libye peuvent constituer des violations de la principe de non-refoulement», qui stipule que « nul ne doit être renvoyé dans un pays où il risquerait la torture, des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants et d’autres préjudices irréparables ».

« Il est raisonnablement prévisible que les survivants interceptés/sauvés subiront de graves violations de leurs droits fondamentaux après leur débarquement en Libye, notamment des meurtres, des réductions en esclavage, des détentions arbitraires, des tortures et des mauvais traitements, des trafics, des extorsions, des disparitions forcées et des violences sexuelles ». rapport a dit.

Bien que les recommandations du Forum ne soient pas juridiquement contraignantes, la direction de Frontex « devrait consulter le Forum sur la stratégie en matière de droits fondamentaux, le fonctionnement du mécanisme de plainte, les codes de conduite, les programmes de formation communs et toute autre question relative aux droits fondamentaux ».

Les opérations de Frontex

Frontex opère dans les États membres de l’UE en utilisant un large éventail de navires et d’autres actifs.

Entre autres, Frontex mène des opérations via des avions, intercepte des bateaux et partage des vidéos en direct, des panneaux de caméras thermiques et une analyse globale des images aux autorités nationales. Sur la base de ce type d’informations, l’autorité nationale a la « souveraineté » pour décider des mesures à prendre.

Les pays riverains de la Méditerranée ont divisé les eaux internationales en différentes zones de « recherche et sauvetage » (SAR) – qui ne sont pas juridiquement contraignantes – pour faciliter la coordination de ces opérations.

La division ne pourrait pas empêcher, par exemple, un pays de l’UE d’opérer dans la zone SAR de la Libye, qui sont des eaux internationales.

Les eaux territoriales, dont l’accès doit être accordé par les autorités nationales, s’étendent jusqu’à 12 milles marins de la côte, soit environ 22 kilomètres.

Habituellement, le pays le plus proche du cas de détresse doit intervenir. Cependant, Les ONG opérant dans la zone ont remarqué que la plupart des pays ne répondent pasou répondre après un long délai en raison d’un manque de coordination dans la gestion de ces urgences.

Surveillance

Le Forum s’est dit préoccupé par l’impact sur les droits fondamentaux des opérations de surveillance aérienne polyvalente (MAS) de Frontex, lorsque l’agence de l’UE communique des cas de détresse à la Libye.

« La Libye ne peut être considérée comme un lieu sûr aux fins du débarquement des réfugiés et des migrants secourus en mer », a fait valoir le rapport, soulignant la longue guerre civile dans cet État nord-africain.

UN Mission d’enquête de l’ONU en Libye fin mars a révélé que « le schéma d’interceptions en mer par les garde-côtes libyens suivi d’arrestations et de détentions arbitraires par le Département de lutte contre la migration illégale ».

Pour ces raisons, le Forum a déclaré que la coordination des zones SAR entre les différents MRCC « ne peut pas outrepasser le droit international des droits de l’homme et des réfugiés ni écarter les obligations découlant de la Charte des droits fondamentaux de l’UE à laquelle Frontex est liée ».

Ce principe est également énoncé dans la Plan d’action pour les droits fondamentaux de Frontexselon laquelle l’agence de l’UE doit communiquer « les observations et les premières actions concernant les situations de détresse aux autorités compétentes et autres [MRCCs]conformément à la Convention internationale sur la recherche et le sauvetage maritimes et dans le respect des droits de l’homme internationaux et du droit de l’UE, y compris le principe de non-refoulement et la Charte des droits fondamentaux de l’UE ».

Le Forum a également mentionné la enquête de l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) sur Frontex l’année dernière, qui a publié des preuves de « retrait des actifs du MAS pour éviter d’être témoin d’incidents pouvant entraîner des violations des droits fondamentaux ».

Le rapport de l’OLAF a entraîné la démission en avril 2022 de Fabrice Leggeri, alors directeur exécutif. Depuis, l’agence de l’UE a promis un changement radical avec le «pratiques du passé”.

[Edited by Benjamin Fox]

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