Customize this title in frenchBorrell rencontre un responsable du Hezbollah pour éviter une guerre plus large

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Le chef de la politique étrangère de l’Union européenne a rencontré samedi (6 janvier) un responsable politique du groupe militant Hezbollah soutenu par l’Iran à Beyrouth, dans le cadre d’une campagne visant à éviter que le Liban ne soit entraîné dans la guerre entre Israël et le Hamas.

Josep Borrell s’est entretenu avec le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, ont rapporté les médias libanais.

Une source européenne a confirmé cette réunion, qui a eu lieu quelques heures après que les militants du groupe ont tiré un barrage de roquettes sur une base militaire israélienne en réponse à l’assassinat d’un haut responsable du Hamas lors d’une frappe israélienne présumée à Beyrouth mardi.

L’UE « s’engage dans un dialogue diplomatique avec tous les représentants politiques concernés qui ont une influence sur la situation sur le terrain ou qui y ont un intérêt », a indiqué la source.

S’exprimant lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre libanais des Affaires étrangères, Borrell a déclaré : « Il est absolument nécessaire d’éviter que le Liban ne soit entraîné dans un conflit régional.

« J’envoie également ce message à Israël : personne ne gagnera dans un conflit régional. »

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a fait écho aux commentaires de Borrell sur la partie grecque d’une tournée régionale qui l’a conduit en Jordanie samedi.

Blinken a déclaré qu’il voulait s’assurer que le conflit au Moyen-Orient « ne se propage pas ».

« L’une des véritables préoccupations concerne la frontière entre Israël et le Liban, et nous voulons faire tout notre possible pour nous assurer qu’il n’y ait pas d’escalade », a-t-il ajouté.

Le groupe militant musulman chiite Hezbollah et Israël ont échangé des tirs transfrontaliers quasi quotidiens depuis l’attaque sans précédent du Hamas contre le sud d’Israël le 7 octobre, qui a déclenché la guerre.

Mais une frappe dans le bastion du Hezbollah au sud de Beyrouth, qui a tué mardi le chef adjoint du Hamas, Saleh al-Aoruri, a intensifié les craintes d’une conflagration plus large.

Un responsable américain de la défense, qui a requis l’anonymat, a déclaré à l’AFP qu’Israël avait mené la frappe qui a tué Aruri. Israël n’a pas revendiqué la responsabilité.

Le Hezbollah a déclaré qu’il avait ciblé la base de contrôle aérien de l’armée israélienne de Meron avec 62 missiles dans sa « réponse initiale » à l’assassinat d’Arouri.

Il a indiqué que six de ses combattants avaient été tués, sans donner de précisions sur les circonstances.

L’armée israélienne a fait état d’« environ 40 tirs depuis le Liban » et a déclaré avoir frappé des « sites militaires » du Hezbollah en réponse.

Le Hezbollah a déclaré que six de ses combattants avaient été tués samedi, sans donner de précisions sur les circonstances.

Dans l’après-midi, des sirènes d’avertissement avaient retenti à sept reprises dans le nord d’Israël, a indiqué l’armée.

Contacté par l’AFP, un porte-parole militaire a confirmé que la base située au sommet de la montagne avait été prise pour cible, mais n’a pas précisé si elle avait été endommagée.

Aucune victime n’a été signalée dans l’immédiat.

Mercredi, Borrell avait averti que l’assassinat d’Arouri pourrait « provoquer une escalade du conflit ».

Près de trois mois de tirs transfrontaliers ont tué 181 personnes au Liban, dont 135 combattants du Hezbollah, mais aussi plus de 20 civils, dont trois journalistes, selon un bilan de l’AFP.

Dans le nord d’Israël, neuf soldats et au moins quatre civils ont été tués, selon les autorités israéliennes.



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