Customize this title in frenchCombats au Soudan : une chronologie des événements clés

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Six semaines après le début des combats entre l’armée soudanaise et les RSF, plusieurs accords de cessez-le-feu ont échoué et des centaines de personnes ont été tuées.

Les efforts pour mettre fin à la guerre au Soudan, dans sa septième semaine, ont subi un revers majeur lorsque l’armée soudanaise a suspendu les pourparlers avec ses forces paramilitaires rivales de soutien rapide (RSF).

Les négociations ont commencé début mai dans la ville portuaire saoudienne de Djeddah dans le but de protéger les civils et de mettre en œuvre des accords de cessez-le-feu qui ont été violés à plusieurs reprises.

Plus de 1 800 personnes ont été tuées depuis le début des combats à la mi-avril, selon l’Armed Conflict Location and Event Data Project, et plus de 1,6 million de personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays ou à travers ses frontières, a déclaré l’ONU, avec beaucoup ont fui vers l’Égypte, le Tchad et le Soudan du Sud.

Voici les principaux développements de la guerre qui fait rage dans ce pays du nord-est de l’Afrique.

15 avril : Les combats éclatent

Le 15 avril, des tirs nourris et des explosions secouent la capitale Khartoum, semant la panique dans la ville de plus de cinq millions d’habitants sur le Nil.

L’armée, dirigée par le dirigeant de facto soudanais Abdel Fattah al-Burhan, et les Forces de soutien rapide (RSF), dirigées par l’adjoint devenu rival de Burhan, Mohamed Hamdan Dagalo, dit « Hemedti », s’accusent mutuellement d’avoir attaqué en premier.

Les affrontements surviennent après des années d’instabilité et de coups d’État répétés.

Des combats éclatent également dans la région occidentale du Darfour, qui est encore sous le choc d’une guerre brutale qui a commencé en 2003 sous le dirigeant de longue date Omar al-Bashir.

22 avril : Se précipiter pour évacuer

Les pays se précipitent pour évacuer leurs ressortissants de Khartoum, par voie aérienne ou par des routes désertiques, certaines bordées de véhicules militaires incendiés.

Des milliers de personnes fuient dans l’exode effréné tandis que de nombreuses ambassades sont saccagées.

Des millions de Soudanais restent coincés dans leurs maisons, beaucoup manquent rapidement d’eau, de nourriture, de médicaments et de fournitures de base, et craignent les combats urbains et les pillards errants.

25 avril : trêve ratée, jailbreak

Les États-Unis et l’Arabie saoudite négocient une trêve de 72 heures mais celle-ci est rapidement violée. Une série d’autres accords de trêve qui suivent connaissent le même sort.

Ahmed Harun, figure de proue du régime d’el-Béchir, renversé en 2019, annonce qu’il s’est évadé de prison.

L’armée affirme qu’al-Bashir, qui est recherché par la Cour pénale internationale pour génocide au cours de la guerre au Darfour, a été transféré dans un hôpital avant le début des combats.

26 avril :

Les agences d’aide sonnent l’alarme alors que les efforts humanitaires sont interrompus à travers le pays. Les organisations ont du mal à comprendre comment elles peuvent continuer à fonctionner tout en assurant la sécurité de leurs travailleurs au milieu des combats.

27 avril :

L’armée soudanaise et les RSF conviennent de prolonger leur cessez-le-feu de « 72 heures supplémentaires » dans un contexte de violence continue à Khartoum et dans la région occidentale du Darfour.

Mais les combats se poursuivent alors que des avions de guerre patrouillent au-dessus de la banlieue nord de la capitale et que des combattants au sol échangent des tirs d’artillerie et de mitrailleuses lourdes, selon des témoins.

5 mai : « Chercheurs de fortune » africains

Le représentant spécial de l’ONU, Volker Perthes, a déclaré que des « chercheurs de fortune » armés du Mali, du Tchad et du Niger rejoignaient le combat, attirés par l’argent et l’or.

Son affirmation fait écho à l’allégation de l’armée selon laquelle les RSF utilisent des mercenaires venus d’ailleurs en Afrique.

6 mai : début des pourparlers de Djeddah

Les pourparlers soutenus par les États-Unis et l’Arabie saoudite entre l’armée et les émissaires des RSF commencent à Djeddah.

11 mai :

Les deux parties conviennent d’autoriser l’aide humanitaire d’urgence nécessaire à atteindre les zones touchées par la guerre, s’engageant « à assurer la protection des civils », mais, encore une fois, les combats ne s’arrêtent jamais.

22 mai :

Un nouveau cessez-le-feu d’une semaine entre en vigueur le 22 mai mais est également violé à plusieurs reprises.

27 mai :

Al-Burhan exige le limogeage de l’envoyé de l’ONU au Soudan, Volker Perthes, l’accusant d’avoir déclenché le conflit.

31 mai : L’armée sort

Le 31 mai, l’armée annonce avoir suspendu sa participation aux pourparlers de cessez-le-feu, accusant les RSF de ne pas respecter ses engagements de trêve.

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