Customize this title in frenchDes centaines de personnes tentent de prendre d’assaut la zone verte de Bagdad à cause de l’incendie du Coran

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Des centaines de personnes à Bagdad ont tenté de prendre d’assaut la zone verte de la ville, une zone fortement fortifiée avec un certain nombre d’ambassades étrangères et le siège du gouvernement irakien.

Près de 1 000 manifestants ont été dispersés par les forces de sécurité tôt samedi, en réaction aux informations faisant état d’un incendie du Coran qui a eu lieu un jour plus tôt par un groupe d’extrême droite devant l’ambassade irakienne au Danemark.

« Nous avons vu des centaines de manifestants en colère. Ils se sont rassemblés ici, venant de la capitale, Bagdad, et d’autres provinces également, scandant contre la profanation du Saint Coran », a déclaré Mahmoud Abdelwahed d’Al Jazeera, en reportage depuis Bagdad.

« Ils nous disent qu’ils sont ici aujourd’hui en levant des copies du Saint Coran et du drapeau irakien pour exprimer leur rejet de la[ir] profanation trois fois en moins d’un mois – deux fois en Suède et une fois à Copenhague.

Les manifestants ont chanté en soutien à l’influent chef religieux et politique chiite irakien Muqtada al-Sadr, portant des images du chef et des drapeaux associés à son mouvement, à côté du drapeau irakien.

« Oui, oui au Coran ! » criaient les manifestants, dont beaucoup de jeunes hommes.

Les forces de sécurité ont bloqué le pont Jumhuriya menant à la zone verte, ce qui a empêché les manifestants d’atteindre l’ambassade du Danemark.

« Cet endroit n’est pas loin de la clôture de la zone verte. Rappelez-vous, la nuit dernière, ils ont tenté de prendre d’assaut la zone verte pour atteindre l’ambassade du Danemark… ces manifestants ont également appelé la communauté internationale à rédiger des lois pour empêcher l’agression, la profanation des livres saints », a déclaré Abdelwahed.

Des partisans du chef chiite irakien Muqtada al-Sadr manifestent sur la place Tahrir près de la zone verte de Bagdad [Murtaja Lateef/AFP]

Selon les médias danois, le groupe ultra-nationaliste d’extrême droite Danske Patrioter a brûlé une copie du Coran et un drapeau irakien devant l’ambassade irakienne à Copenhague et a diffusé l’événement en direct sur Facebook.

Le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Lokke Rasmussen, l’a condamné comme un acte de « stupidité » commis par quelques individus, déclarant à la chaîne de télévision nationale DR : « C’est un acte honteux d’insulter la religion des autres ».

« Cela s’applique à la combustion des Corans [Qurans] et autres symboles religieux. Il n’a d’autre but que de provoquer et de créer la division », a-t-il déclaré. Il a cependant noté que brûler des livres religieux n’était pas un crime au Danemark.

En réponse à l’incident de Copenhague, le ministère irakien des Affaires étrangères a condamné « en termes forts et répétés, l’incident d’abus contre le Saint Coran et le drapeau de la République d’Irak devant l’ambassade d’Irak au Danemark », dans un communiqué samedi.

La présidence irakienne, quant à elle, a appelé dans un communiqué les organisations internationales et les gouvernements occidentaux « à cesser les incitations et les pratiques haineuses, quels que soient leurs prétextes ».

Il a également mis en garde les Irakiens contre le fait d’être entraîné dans ce qu’il a décrit comme un « complot de sédition » qui, selon lui, visait à montrer que l’Irak n’était pas sûr pour les missions étrangères.

Dans un autre incident, des manifestants ont incendié le siège de l’organisation humanitaire Conseil danois pour les réfugiés dans le gouvernorat de Bassorah en Irak, selon des informations parues dans les médias locaux et Sky News.

Les partisans du religieux chiite irakien Moqtada al-Sadr portent son portrait alors qu'ils manifestent près de la zone verte de Bagdad un jour après un incendie présumé du Coran à Copenhague, tôt le 22 juillet 2023. – Les manifestants réagissaient aux informations faisant état d'une profanation apparente du livre sacré musulman au Danemark.
Les partisans du chef chiite irakien Muqtada al-Sadr portent son portrait alors qu’ils manifestent près de la zone verte de Bagdad[Murtaja Lateef/AFP]

Les incidents sont survenus deux jours après que les Irakiens ont pris d’assaut et incendié l’ambassade de Suède à Bagdad après qu’un deuxième événement ait eu lieu pour profaner le Coran en Suède. L’ambassade a été forcée de déménager temporairement à Stockholm à la suite des violences.

Le Premier ministre irakien a rompu les relations diplomatiques avec la Suède pour protester contre la profanation, qui a également déclenché des actions et la condamnation des pays à majorité musulmane du Moyen-Orient.

L’incident suédois a été perpétré par Salwan Momika, un réfugié irakien chrétien de 37 ans en Suède, qui a également brûlé des pages d’un Coran le 28 juin. L’incident précédent a également provoqué des manifestations de masse en Irak et la condamnation des pays à majorité musulmane.

Le ministère iranien des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur du Danemark vendredi pour protester contre « la profanation du Coran à Copenhague », a tweeté le ministère samedi.

Plus tôt dans la journée, l’Iran a exhorté le Danemark et la Suède à prendre des mesures pour mettre fin aux attaques répétées contre le Coran dans les pays nordiques, affirmant que les musulmans du monde entier s’attendaient à ce que la profanation cesse.

Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a déclaré samedi que les personnes qui ont brûlé le Coran méritaient la « punition la plus sévère » et a demandé à la Suède de remettre les auteurs aux « systèmes judiciaires des pays islamiques ».

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