Customize this title in frenchDes experts en migration recommandent de nouveaux visas pour les réfugiés climatiques

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Une famille somalienne a fui la sécheresse dans la région du Bas Shabelle vers la capitale, Mogadiscio

L’accueil et la prise en charge des réfugiés climatiques de leur propre pays ou de régions voisines représentent un énorme défi pour de nombreux pays.

(Photo: dpa)

Berlin Un jour avant le sommet sur les réfugiés à la Chancellerie, les experts en migration mettent en garde contre de nouveaux mouvements de réfugiés en raison des changements environnementaux et des phénomènes météorologiques extrêmes. Dans son rapport annuel publié mardi, le Conseil consultatif sur l’intégration et la migration (SVR) propose donc de nouveaux formats de visas afin de pouvoir accorder aux réfugiés climatiques une protection temporaire ou permanente.

En raison de leur situation géographique, les conséquences du changement climatique affectent particulièrement les pays pauvres du Sud, qui manquent souvent de moyens financiers pour les mesures d’adaptation, explique Hans Vorländer, politologue de Dresde et président du SVR.

Lorsque la sécheresse ou les inondations rendent des régions inhabitables, il y a des mouvements de réfugiés dans leur propre pays ou dans les pays voisins qui sont souvent également touchés. « Il est important de trouver des solutions équitables pour les personnes et les pays particulièrement vulnérables », souligne Vorländer.

Les hypothèses sur l’ampleur possible de la migration déclenchée par le changement climatique varient considérablement en fonction de la méthode choisie et des facteurs sous-jacents. La Banque mondiale estime qu’entre 44 et 216 millions de personnes pourraient être contraintes de quitter leur domicile d’ici 2025, en fonction de l’évolution des émissions de gaz à effet de serre ou des progrès de développement des pays les plus pauvres.

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat estime que le risque global d’être déplacé par les inondations augmente de 50 % si la température moyenne augmente d’un degré Celsius.

Nouvelle aide pour les réfugiés climatiques

Le gouvernement fédéral devrait donc jouer un rôle de pionnier dans l’aide aux réfugiés climatiques, suggère le SVR, qui se considère comme un organisme indépendant de conseil politique. À cette fin, il met en jeu un passeport climatique, une carte climatique et un visa de travail climatique comme de nouveaux instruments.

En savoir plus sur le changement climatique

Le passeport climatique déjà évoqué s’adresse aux personnes qui perdent tout leur habitat à la suite d’une sécheresse ou d’inondations. Ils ont reçu un droit de séjour permanent en Allemagne.

La carte climatique accorde un droit de séjour limité aux personnes qui perdent temporairement leur patrie à la suite d’événements climatiques. Compte tenu des chiffres élevés attendus, le Conseil propose ici des quotas. De plus, les pays d’origine doivent mettre en place des mesures d’adaptation qui permettront aux réfugiés de revenir dans le futur.

La réglementation des Balkans occidentaux est un modèle pour le visa de travail climatique

Le visa de travail climatique suit le modèle de la réglementation dite des Balkans occidentaux. Celui-ci a été créé à l’origine pour soulager le système d’asile et permet aux citoyens des Balkans occidentaux d’accepter des emplois en Allemagne sans qualifications formelles.

>> Lire ici : Le patron de Munich Re, Wenning, critique la politique climatique – « Il y a beaucoup de bonnes déclarations d’intention »

Selon les idées des membres du Conseil, cette possibilité pourrait également être ouverte à un certain contingent de citoyens de pays particulièrement touchés par le changement climatique. Vorländer souligne qu’il s’agit d’un « instrument particulièrement innovant », car il n’y a pratiquement pas eu de programmes migratoires avec lesquels l’émigration due aux changements environnementaux liés au climat puisse être contrôlée au niveau international.

Les neuf scientifiques du Conseil, qui appartiennent à diverses disciplines et institutions de recherche, militent également pour une stratégie globale plus large et appellent à la responsabilité des pays industrialisés.

Ils doivent non seulement réduire rapidement leurs émissions de gaz à effet de serre, mais aussi apporter un soutien technologique et financier aux pays gravement touchés par le changement climatique dans leurs mesures d’adaptation, explique la psychologue de Bochum et vice-présidente du SVR, Birgit Leyendecker. Cela n’est possible que dans le cadre d’une politique étrangère et de développement climatique qui inclut également l’aide aux sinistrés.

Le passeport climatique est dans le débat depuis longtemps

Le débat sur les conséquences des migrations liées au climat occupe l’Allemagne depuis longtemps. Dès 2019, les Verts au Bundestag avaient introduit l’idée d’un laissez-passer climatique dans le débat parlementaire. « S’il est prévisible que, par exemple, des États insulaires du Pacifique disparaîtront complètement, il est urgent de déterminer quelles conséquences la perte de territoire aura pour les personnes touchées, leur nationalité et leur droit à la protection en vertu du droit international », a-t-il ajouté. dit à l’époque.

L’année dernière, Katrin Göring-Eckardt (Verts), vice-présidente du Bundestag, avait appelé à ce que l’idée d’un passeport climatique pour les personnes déplacées par le climat soit promue à l’échelle internationale. Elle a parlé d’une tâche globale « qu’il ne faut pas reporter indéfiniment dans le futur ».

Plus: La sécheresse et ses conséquences – Ces graphiques documentent la lutte pour l’eau

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